Ce 22 juin s'est tenu le groupe de travail obtenu à l'issue du CTM du 21 mai dernier. CTM, rappelons-le à la demande des fédérations, à la suite de l'annonce par le responsable de l'action sociale de la vente de la totalité des résidences EPAF. Au cours de ce CTM Mme BARBAT-LAYANI secrétaire générale avait accepté de reprendre la discussion sur ce dossier. Afin de préparer au mieux le groupe de travail du 22 juin nous lui avions demandé de nous faire connaître les marges de manœuvre et les moyens dont elle disposait afin d'affiner au mieux nos propositions.
Sa réponse : une proposition de transfert d'activité avec cession de résidences qui ne concernerait plus la totalité du parc mais les 2/3. Histoire de clore avant d'ouvrir. L'annonce sera finalisée par la communication de la liste des 15 résidences vouées à quitter EPAF au CTM du 25 juin et au CNAS du 7 juillet. Une fâcheuse habitude à Bercy en matière de "dialogue social" ! Faire semblant. Encore une affaire de "Com".
Pour Solidaires Finances si la nouvelle proposition traduit une évolution par rapport au projet initialement porté par le Secrétariat Général de cession intégrale du parc EPAF, il n’en demeure pas moins qu’il reste inconciliable avec l’attachement du ministre à une ambitieuse politique d'action sociale ministérielle réaffirmé lors du CTM du 21 mai.
Le trésorier d’EPAF, notamment lors des AG et des Conseils de surveillance tirait la sonnette d'alarme depuis des années, Solidaires Finances demandait que l’État fasse les travaux nécessaires dans les résidences afin de les maintenir en bon état et de les moderniser pour les rendre plus attractives. Pourtant, l’État n'a fait que réduire ses subventions à EPAF. Et les crédits d’investissement ont également été drastiquement réduits au fil des ans dans le budget du CNAS. Ainsi, le budget présenté et voté en loi de finances par le Parlement a déjà été revu à la baisse en cours d'année : en 2020, la subvention à ALPAF a été ramenée de 18 M€ à 11 M€ et celle de l'EPAF a été diminuée de 3,5 M€. C'est une perte sèche pour l'action sociale ministérielle de 10,5 M€ qui auraient pu être investis dans les résidences. Pour Solidaires Finances, le volume des travaux à entreprendre relève de l'inconséquence de l’État, qui a clairement refusé d'entretenir les résidences et ainsi tué en toute connaissance de cause une partie de l'activité d'EPAF sans considération aucune pour les agent.es qui en bénéficient et les personnels qui ont permis tout au long des années le fonctionnement des résidences et l'accueil des vacanciers.
Face aux défis qui attendent EPAF, entre la dégradation de son patrimoine immobilier et l’évolution du tourisme social, Solidaires Finances n’entend ni se cantonner au statu quo ni se satisfaire d’un projet irréaliste qui passe de mort instantanée à mort programmée les vacances loisirs à Bercy.
Retrouvez l'intégralité du 4 pages issu de ce groupe de travail sur le site de Solidaires Finances : EPAF - Vente à la découpe
Au 7/07/21, seraient conservées les seules résidences EPAF suivantes :
- Vendres
- Agay
- La Baule
- Saint-Lary
- Prémanon
- Gérardmer
- La Saline
- Leucate
- Mimizan