Propos préalables de notre fédération aux Finances, Solidaires Finances, au conseil de surveillance d'EPAF qui s'est tenu le 2 décembre 2021.

Le conseil de surveillance de ce jour se tient dans un contexte particulier dû à la pandémie dont EPAF a subi les effets en 2021.

Ces derniers mois laissaient entrevoir une embellie mais a priori de courte durée avec la recrudescence des contaminations. C’est donc un avenir qui s’assombrit à nouveau pour EPAF.

Mais EPAF doit faire face à la décision politique du Ministre de confisquer la quasi totalité des résidences mises à sa disposition depuis de très nombreuses années et dès lors de les confisquer aux agents du MEFR.

Pour les salarié.e.s et tous les personnels d’EPAF, cette décision est très mal vécue : c’est un gâchis financier, social et humain pour toutes et tous.

Le Ministre et le Secrétariat Général se « débarassent » de salarié.e.s en poste depuis des années, fortement investi.e.s dans leur travail, plus exactement dans leur mission.

Le Ministre ôte la gestion des résidences à EPAF mais c’est EPAF qui doit assumer les conséquences sur les personnels de cette décision. C’est parfaitement honteux.

Certains à une époque désespéraient Billancourt. Aujourd’hui, le ministre et le Secrétariat Général désespèrent les salarié.e.s d’EPAF mais aussi tous les agents du MEFR. Les salarié.e.s ont beaucoup donné, ils, elles ne se sentent pas reconnnu.e.s pour tous les efforts fournis, ils, elles se sentent abandonné.e.s par leur ministre et sont désabusé.e.s.

Quant aux agent.e.s dont les taux de satisfaction pour leur fréquentation d’EPAF sont excellents, ils ne comprennent pas cette décision et la vivent comme un mauvais coup, un de plus, porté à leur action sociale.

 

Version disponible en ligne et au format PDF sur le site de Solidaires Finances : CS EPAF - 2 12 21 - Propos préalables