Un énième cosui s’est déroulé cette semaine. Les informations données par les administrations sont toujours un peu les mêmes. Les transferts de personnels provenant des Directions Départementales Territoriales sont inférieurs à ce qui avait été initialement prévu.
La faible attractivité de la DGFiP, tant sur les conditions de travail que sur la rémunération ont eu raison des volontés des personnels du Ministère de la transition écologique à suivre la mission.
Aujourd'hui, les taxes d'urbanismes commencent à peine à être liquidées. Sur l'ensemble du territoire, on compte à ce jour près de 24 000 Taxes d’aménagement qui auraient été liquidées. Seuls deux départements n’auraient encore procédé à aucune liquidation, l’Aisne et le Jura.
Des retards, notamment applicatifs, sont toujours réels. Ils s'ajoutent à la longue liste des impréparations liées à la mise en place de GMBI.
Il n’y a aujourd’hui toujours pas de possibilité de traiter les contentieux et consigne a été donnée de laisser de côté tout contentieux, hors erreur manifeste, lié aux taxes d’urbanisme. Solidaires Finances Publiques rappelle que les services informatiques de la DGFiP ne sont aucunement responsables et subissent comme les utilisateurs finaux, les brutales décisions politiques qui leur sont imposées.
Solidaires Finances Publiques insistait fortement dans ce sens et aujourd’hui l’administration reconnaît la nécessité d’intégrer une base école dans le parcours de formation des agents. Solidaires Finances Publiques regrette que les personnels des Directions Départementales Territoriales n’aient pas été assez intégrés dans notre administration et que leur expertise n’ait été que très timidement employée.
Une fois encore, un transfert de missions se sera opéré au détriment du service public ainsi que de ses personnels.