Aujourd'hui, 26 novembre, s'est déroulé un groupe de travail sur la réorganisation du réseau des centres de gestion (CGR) et des centres de service (CSR) des retraites, dont vous trouverez le compte-rendu détaillé sur notre site dans quelques jours.
C'est lors des débats que nous avons appris que certain•es de ces agent•es pourraient subir une double-peine :
- un site supprimé avec le déplacement géographique de la mission : ils et elles devront faire le choix cornélien de suivre la mission et déménager, ou de rester sur place en changeant de métier
- un sursis d'installation imposé pour nécessité de service à certain•es agent•es : il s'agit d'imposer à des collègues de rester dans la structure qui disparaît pour assurer pendant 4 mois les écritures permettant le transfert des dossiers vers la nouvelle structure
Mais, en terme de règles de gestion, il ne faudrait pas que ce sursis d'installation, imposé par la DGFiP, provoque un allongement du délais de séjour d'une année.
Si c'était le cas, un collègue dont la mission serait transférée au 1er septembre 2021, en sursis d'installation jusqu'au 1er janvier 2022, ne pourrait participer qu'à la campagne de mutation pour une affectation au 1er septembre 2023 (au lieu de septembre 2022).
Solidaires Finances Publiques a donc exigé la neutralisation de la période du sursis d'installation pour que le délais de séjour commence au 1er septembre pour tous les agent•es concerné•es et leur permette ainsi de s'inscrire dans le cycle de mutation selon les règles communes et sans perdre une année.
La DGFiP ne doit pas faire payer aux agent•es ses choix de gestion et ses réorganisations incessantes à marche forcée !
Nous ne lâcherons rien, notre administration doit prendre ses responsabilités et les assumer !