Cette journée de grève et d’action intervenait après plusieurs journées de mobilisation nationales et locales, tournées vers la défense des missions et des agent.es des Finances publiques et contre le projet de réforme de la Fonction publique.
Ce 9 mai, la mobilisation a été particulièrement forte dans les services informatiques, ainsi on peut noter des taux de grève de plus de 50 % dans plusieurs DiSI, avec une moyenne approchant de 33,48 % pour l’ensemble des directions informatiques !
Si l’appel à la grève portait pour l’essentiel sur la future réforme de la Fonction publique, il est certain que la situation des services informatiques a fortement joué dans ce fort taux de mobilisation. Nous l’avons constamment affirmé, la politique actuelle portée par le gouvernement et l’actuel Directeur général a des conséquences directes sur les services informatiques. L’exemple le plus récent est la disparition programmée des ADO au 1er septembre 2020, mais on pourrait également évoquer les AT, les ateliers éditiques… Et il est à craindre que la situation, avec son lot de fermetures et restructurations, ne fasse qu’empirer avec l’arrivée de son successeur.
Nous devons faire comprendre à la Direction générale, et au futur DG, que les agents des services informatiques ne lâcheront rien en ce qui concerne leur avenir. Solidaires Finances Publiques continuera son combat pour un maintien pérenne de l’ensemble des services existants et pour que tous les agents des DiSI et du SSI soient reconnus à leur juste valeur. Pour ce faire, nous appelons tous les agents à continuer à se mobiliser et à faire entendre leurs voix par tous les moyens possibles.
Dans la période actuelle, il est plus que nécessaire de continuer à faire entendre notre voix et de continuer la lutte !
Ne lâchons rien !