La publication, encore incomplète, des cartographies revisitées des DRFIP/DDFIP a suscité de très nombreuses réactions de la part des personnels. Les mobilisations de toute nature se sont succédé et continuent à réunir de plus en plus d'agent.es.

Agent.e des DiSI, nous sommes avant tout des agent.es des finances publiques, et notre avenir commun dépend de l’avenir de la DGFIP. Si la DGFIP est réduite à la portion congrue, il en sera de même des services informatiques !

N’oublions pas que dans son dernier rapport, la Cour des comptes demande entre autres :

  • Un renforcement du rôle du secrétariat général des ministères économiques et financiers en matière informatique,
  • Une augmentation du recrutement de contractuels,
  • Une réduction des effectifs affectés à l’assistance informatique,
  • Une poursuite du processus de resserrement du réseau au niveau des ESI et du nombre d’implantations.

De plus, l’administration envisage une inter ministérialité accrue pour les agent.es de l’État en charge de l’informatique, et ceci sous la tutelle de plus en plus hégémonique du ministère de l’Intérieur avec la mise en place :

  • D’une cartographie interministérielle des métiers et compétences (avec un outil GPEEC spécifique…)
  • D’un recrutement de contractuel en CDI au-delà de l’absence de corps de fonctionnaire
  • D’un programme de mobilisation des agents des DSI ministériels auprès des startups d’État
  • De la possibilité pour un contractuel de « haut niveau » d’être nommé sur un emploi fonctionnel…

Pour nous, l’objectif de l’administration est clair : il s’agit de gérer les services informatiques de l’état comme une start-up et de faire en sorte que les agent.es de l’État puissent passer d’une administration à l’autre, d’une résidence à l’autre au fil des besoins des administrations et cela sous la houlette du Ministère de l’Intérieur…

Nous ne pouvons pas accepter cette vision régressive et centralisatrice des services informatiques.

En toute responsabilité, Solidaires Finances Publiques appelle l’ensemble des agentes et des agents de toutes les filières à se mobiliser partout et par tous les moyens à compter du 16 septembre.

Ainsi, le 16 septembre 2019, l’intersyndicale DGFiP appelle à une journée nationale de grève et à la tenue, partout, d’assemblées générales qui décideront des suites à lui donner.

Dès maintenant, partout et par tous les moyens tous ensemble, dans la grève et dans toutes les formes d'actions qui seront décidées collectivement, amplifions la mobilisation pour gagner l’abandon de la géographie revisitée et la satisfaction de nos revendications !

Si nous voulons faire pression pour ouvrir une phase de véritables négociations sur l’avenir de la DGFiP, celui de ses personnels, pour faire aboutir vos revendications, il va falloir faire monter d’un cran le rapport de forces et s’engager résolument et avec détermination, tous ensemble et dans le même tempo, dans une mobilisation d’ampleur inscrite dans la durée.

Agents des DiSI, tous et toutes dans l'action !