Services de direction où-va-t'on ?

  • Arrivée dans le paysage DGFIP de Sirhius.

  • Mise en place effective au 1/01/2019 des 10 CSRH et du SIA qui vont engendrer une réorganisation sans précédent des services RH locaux.

  • Modification de l'organisation du travail qui sera de plus en plus axée vers des traitements de masse.

  • Montée en puissance de la création de pôle supra-départementaux ou nationaux de compétences (en matière de contentieux notamment).

  • Redéploiement et suppressions d'emplois en lien avec la réorganisation des services de direction.

  • Gestion bizarroïde et de plus en plus discriminante des agent(e)s selon le service d'affectation (service de direction à part entière, pôle de compétence, CSRH,...)

  • Éloignement des interlocuteurs directionnels pour les agents de terrain notamment en matière RH.

  • Remise en cause du maillage du réseau de la formation au regard de la montée en puissance d'e-formation et des projets de refonte des formations initiales et continues.

  • Pertes de repères et de sens au travail dans de très nombreux services de direction.

Et il faut ajouter à cet état des lieux déjà lourd et pourtant incomplet, les incertitudes qui planent au dessus de la tête de la mission Sirhius, qu,i demain, pourrait devenir inter-fonction publique et glisser entre les mains des préfets ; les dangers en matière de fusion de directions notamment pour les plus petites mais également les conséquences de CAP22 qui pourraient engendrer la privatisation de certaines missions (FDL, Cadastre, Dépense, …) et bouleverser par effets induits les services de direction.

Il nous faut également être attentif aux alertes émises par les agents des services RH qui identifient un risque majeur de déshumanisation et d'industrialisation à grande échelle des relations entre la future organisation RH et les agents, devenus usagers ! De même, des risques d'accident industriels ne peuvent être exclus notamment concernant la paye. Rappelons que le basculement accéléré dans Sirhius est en réponse aux injonctions de la Cour des comptes et pourtant de nombreuses difficultés ne sont pas résolues à ce jour.

Même si le contexte peut sembler oppressant dans la période, pour Solidaires Finances Publiques rien n'est inéluctable.

Nos revendications et notre engagement restent plus que jamais légitimes.
Défendre nos missions, toutes nos missions c'est aussi défendre la proximité et la dimension humaine dans les liaisons et le traitement des situations individuelles !


Toutes et tous, ensemble le 22 mars,

défendons nos missions, nos conditions de travail, les valeurs du service public !

Levons-nous pour construire un horizon meilleur, plus juste et plus solidaire !