A compter du 1er janvier 2019, toutes les opérations RH qui auront un effet en matière de paye relèveront de la compétence de dix CSRH implantés à l'échelle surpa-départementale. La Direction Générale a confirmé que ces CSRH assureront « un rôle de prestataire de service pour plusieurs directions » avec pour missions :
- de préparer la paye des agent(e)s,
- de traduire dans Sirhius des données administratives des dossiers des agent(e)s.
Peut-on sérieusement y croire :
- car un service présenté par l'administration comme étant un « prestataire de service supra départemental » sera-t-il réellement en capacité d'offrir une disponibilité comparable aux actuelles structures RH implantées au siège de chaque direction ? Evidemment non !
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alors que les CSRH ne pourront pas être directement saisis par les agent(e)s dont ils ont la charge ? Les liaisons RH vont ainsi se complexifier !
- Avec des liaisons RH qui se feront principalement via des formuels entre les agents et plus particulièrement le SIA (service d'information aux agents, implanté à Melun) ? Ceci ne facilitera pas forcément les échanges !
Dès lors, Solidaires Finances Publiques, réaffirme la nécessité :
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de combattre toute logique d'industrialisation de la mission RH afin d'assurer aux agent(e)s un suivi RH de qualité,
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de consolider le lien RH de proximité auprès des agent(e)s, notamment celles et ceux en difficulté et de maintenir des marges de manœuvre réelles au plan local pour répondre aux situations particulières. C'est pourquoi Solidaires Finances Publiques revendique au-delà du maintien des emplois existants, la création d'emplois de correspondants sociaux dans toutes les directions. Pour tenir compte des situations locales, ces emplois doivent être en nombre suffisants et adaptés,
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de refuser toute remise en cause des règles de gestion au motif de la mise en place d'un nouveau système RH et il en est de même en matière statutaire, indemnitaire …