Une note de la Direction générale en date du 16 juillet vient de préciser la rémunération des futurs collègues affectés aux centres de contacts d’Angers et d’Amiens au 1er septembre 2018.

Les cadres B et C bénéficient ainsi d’une ACF « assistance aux usagers » de 402 euros bruts par an (soit 33.50 € bruts mensuels). À ceci peut se rajouter éventuellement une ACF « contraintes horaires particulières » (pour les heures travaillées le samedi et entre 19 et 22 heures en semaine) de 17 € bruts par heure.

Ainsi, la DG s'entête à rétribuer les agents des centres de contacts avec la prime de 400 euros bruts annuelle ! Cette approche est purement scandaleuse et relève au-delà d'un mépris affiché, de la non-reconnaissance de la technicité et de la spécificité du travail dans ces services !

Nous sommes donc très loin du compte en termes de rémunération ! Pour Solidaires Finances Publiques, compte tenu des conditions de travail particulières et de la spécificité de la mission, nous demandons a minima un complément ACF annuel de 20 points (soit 1 101 € bruts par an comme les agents en CIS), et une prise en compte plus large de l’ACF « contraintes horaires particulières ». Cet alignement sur le régime des CIS est parfaitement fondé et légitime ! À contrainte et travail équivalents, rémunération égale !  

Et ce n'est pas la proposition indigente et inacceptable de la DG qui prévoit le versement d'un complément ACF pour contraintes horaires soit 17 euros bruts par heure de 19h00 à 22h00 et le samedi, qui va répondre aux spécificités et sujétions particulières de la mission.

Solidaires Finances Publiques continuera à porter une demande de rémunération en adéquation avec le travail des agents, et à agir pour que leurs droits légitimes en termes de conditions de travail et de rémunération soient respectés !