Le 18 septembre, le ministre Gérald Darmanin, a déclaré que les mesures fiscales du gouvernement permettront de procurer aux Français qui travaillent l’équivalent d’un 13e mois à échéance 2022. Une annonce aussi peu crédible ne lui suffisant pas, il a ajouté : « les fonctionnaires n’ont pas de raison d’être inquiets... Il faut préciser que les agents publics connaîtront cette année une augmentation de leur rémunération proche de 4% : ce n'est pas toujours le cas chez les salariés du privé » (entretien au Monde repris par de nombreux média). Solidaires Finances Publiques opère la désintox nécessaire face à cette scandaleuse déclaration.
L'ouragan Emmanuel va frapper fort !
Certains pourraient croire que le relativement faible niveau de suppressions d'emplois annoncé dans le PLF 2018 constitue un signe rassurant pour l'avenir. Leur optimisme risque pour le moins de se refroidir.
Pour le Président de la République et son gouvernement, les fonctionnaires sont avant tout une variable d’ajustement au service de son programme de réduction de la dette.
Bercy et la DGFiP, qui vont connaître durant 5 longues années, une nouvelle diminution de leurs effectifs et de leurs moyens de fonctionnement, sont aux premières loges. Ainsi, les agents de la DGFiP vont devoir absorber, en 2018, la quasi totalité des suppressions d’emplois dans la Fonction Publique d’État. Cela équivaut à rayer de la carte les directions locales de l’Aveyron, de la Lozère, du Cantal, des Ardennes, des Alpes de Haute Provence et de l’Ariège.
Le 12 et le 21 septembre, des dizaines de milliers de salarié-e-s du privé et du public, des jeunes et des retraités, des actifs et des chômeurs, ont battu le pavé dans de nombreuses villes de France. Le 28 septembre, ce sera au tour des retraités de descendre dans la rue.
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