Le 1er mai est le jour où les travailleurs et travailleuses du monde entier se lèvent et s’organisent dans une solidarité sans frontières. La grève du 1er mai 1886 à Chicago inaugure une séquence qui conduit à l’obtention de la journée de 8 heures pour les travailleurs et travailleuses américain-es et, en un sens, pour celles et ceux du monde entier dans les années qui suivent. Ces événements ont pour conséquence une répression extrêmement violente de la manifestation du 4 mai à Haymarket, à Chicago, durant laquelle la police ouvre le feu sur les manifestant-es. Un procès inique, tout à la charge des syndicalistes, condamne à la pendaison 8 d’entre eux. Ce moment de l’histoire est un condensé de la lutte des classes. 134 ans plus tard, le monde s’apprête à vivre un 1er mai, devenu journée internationale des droits des travailleurs et travailleuses, dans le confinement pour la plupart des pays. Les manifestations traditionnelles n’auront pas lieu cette année. Pourtant, en 2020, cette journée, qui est à la fois un rappel des luttes passées et l’expression d’exigences sociales, est plus que jamais d’actualité.
L'ordonnance visant à imposer des congés et RTT aux fonctionnaires placés à l'insu de leur plein gré en position d'autorisation d'absence fait couler beaucoup de salive et d'encre.
Alors que l’ensemble de la population est confronté à une crise sanitaire inédite, les responsables politiques ont trouvé une manière tout aussi inédite de témoigner de leur « reconnaissance » aux fonctionnaires.
Le discours du Président de la République du lundi 13 avril au soir laissant croire au retour des « Jours heureux », est déjà bien écorné, tout comme le courrier des Ministres aux agents des finances publiques.
Olivier Dussopt a procédé à la publication d'une ordonnance remettant en cause des droits des personnels en matière de temps de travail.
Signez la pétition pour refuser de financer
par nos congés un confinement qui nous a été imposé.
La note portant sur l’accueil des usagers pour la campagne IR 2020 vient de sortir, signée par le Directeur général himself… Si l’intention de cadrer l’exercice via une note nationale est évidemment louable, son contenu apporte beaucoup d’interrogations et de nombreux points sans réelles réponses. Une première partie porte sur le volet hygiène et sécurité durant la campagne IR, une seconde sur l’organisation de l’accueil distant des usagers dans les SIP, et une troisième sur la mise en ordre de bataille des centres d’appels.
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