Sur Ulysse, ce 21 avril 2021, la DG communique sur le fait que les organisations syndicales présentes au CTR du 19 avril ont rapidement quitté la séance '' sans vouloir débattre des différents points inscrits à l'ordre du jour"

Par cette phrase accusatrice et fallacieuse, la DG laisse entendre dans une propagande qui ne nous étonne plus, que nous serions contre le dialogue social, et que nous n'avions rien à dire, aucun argument à donner sur aucun des sujets à l'ordre du jour, parmi lesquels figurait le nouveau dispositif réglementaire du télétravail et sa déclinaison à la DGFIP.

Pourtant notre organisation a lu une liminaire dense, abordant les différents sujets du moment ( garde d'enfants, Fidji, etc...), et particulièrement un focus sur le télétravail. 

Mais ce sont les réponses provocatrices et fermées de l'administration aux demandes légitimes des OS posées en liminaires qui ont amené toutes les OS à quitter la séance.

Quelques exemples du mépris ostensiblement affiché:

Le DGA a commencé par se réjouir du fait que la HMI "nationale" des secrétaires généraux du 8 avril ait pu avoir lieu, et, en résumé, qu'elle ait eu un vrai succès, qu'il était important en la période que les OS puissent s'adresser aux agents et agentes par tous les moyens.

Rappelez-vous pourtant plus que des bâtons, voire les poutres que la DG a essayé de nous mettre dans les roues pour l'organisation de cette HMI, nous l'indiquions dans un article.

S'est ajouté le refus de principe d'accorder une ASA pour la journée de maintenance de l'application FIDJI, le refus de la mise en place d'un plan de continuité d'activité (PCA) '' les coiffeurs et les fleuristes sont ouverts, pourquoi la DGFIP ne devrait pas l'être?", le refus d'ASA exceptionnelles automatiques pour les agentes et agents ayant des enfants de moins de 16 ans....

Alors oui, il est vrai que les représentantes et représentants élus du personnel de Solidaires Finances Publiques, de FO DGFiP et de la CFDT/CFTC Finances Publiques ont décidé de quitter la séance.

Mais si le dialogue social à la DGFiP avait un véritable sens, les organisations syndicales seraient restées pour débattre sur les différents points inscrits à l'ordre du jour.

Seulement, dans une instance comme le CTR qui acte le devenir des missions, leurs conditions d'exercice, les droits et garanties et les conditions de travail des personnels, les représentantes et représentants des personnels ne sont pas là pour faire de la figuration...

Aussi par le mépris affiché dans cette instance c'est l'ensemble des agents et des agentes de la DGFIP qui est déconsidéré.

Refusons le mépris, le 10 mai toutes et tous grévistes