Les luttes féministes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes. Mais cette égalité est loin d’être effective. C’est pourquoi la journée du 8 mars ne se « fête » pas et n’est pas la « journée de la femme » mais bien celle de lutte pour les droits des femmes ! Le 8 mars est une journée internationale de convergence de toutes nos luttes, celles des femmes d’ici et d’ailleurs. Comme chaque année depuis 2014, l’Union syndicale Solidaires, dont est membre Solidaires Finances Publiques, est engagée dans la préparation d’un 8 mars de grève des femmes.
La période des fêtes de fin d'année est souvent propice à la signature de décrets et autres textes législatifs ou réglementaires. Preuve en est celle du décret n°2018-1306 qui touche aux modalités de nominations équilibrées aux emplois supérieurs de la DGFiP.
La parité femmes-hommes est présentée par le gouvernement et par l'administration comme une grande cause nationale. Il ne se passe pas un instant sans que des intentions soient réaffirmées et le protocole égalité femmes-hommes qui vient d'être conclu remet dans le paysage de nombreux voeux de bonnes intentions.
Mais entre les intentions et les actes il y a parfois des vagues successives de contradictions, émoussant de faits le réel de l'utopique.
Solidaires Fonction Publique a décidé de signer le deuxième protocole égalité femmeshommes dans la fonction publique à l’issue de sa consultation interne.