C’est avec un certain plaisir que nous venons de lire une récente note de la DGFiP concernant les revenus et patrimoines des foyers les plus aisés en France qui renforce nos constats et analyses ainsi que ceux d’un certains nombre d’économistes. Et une fois de plus le constat est sans appel : les ultra-riches sont de plus en plus riches, les inégalités se creusent et l’impôt est de moins en moins progressif et redistributif.
Bernard Arnault, PDG de LVMH et 4ᵉ fortune mondiale en 2024 avec un patrimoine personnel estimé à 233 milliards de dollars, a dénoncé la taxe exceptionnelle et temporaire sur les bénéfices des grandes entreprises dont le chiffre d’affaire dépasse 1 milliard d’euros, prévue dans le budget 2025. Selon lui ce serait une « taxation du made in France qui pousse à la délocalisation » !
Les taxes d’urbanisme, composées de la taxe d’aménagement et de la taxe d’archéologie préventive, sont dues sur les opérations de construction, reconstruction ou d’agrandissement de bâtiments nécessitant une autorisation d’urbanisme. Ce sont des impôts locaux perçus par les communes, intercommunalités et départements.
Dans un rapport publié le 23 janvier 2025, la Cour des comptes a dénoncé le fiasco prévisible du projet « Gérer mes biens immobiliers » (GMBI) et son surcoût pour les finances publiques de l’État. Entre dépassement de budget et remboursements des erreurs, il représente plus de 1,4 milliards d’euros.