L'administration veut accroître l'individualisation dans le but d'isoler les agents et de les mettre encore plus sous pression.
Pour Solidaires Finances Publiques, il faut inverser cette tendance et réaffirmer l'évidence du collectif de travail.
La technique d'évaluation à partir d'objectifs quantifiés, de punitions et de récompenses individuelles en fonction du « résultat » et du mérite, s'ingénie à isoler les agents, à les dresser les uns contre les autres, de manière à sanctionner les prétendus plus faibles. Cet entretien individuel nie la réalité de nos missions qui s'inscrivent dans une chaîne collective de travail. Il gomme les aspects collectifs et de solidarité qui sont le quotidien des agents de la DGFiP. Il met en compétition les agents, au détriment d'une indispensable coopération, le résultat obtenu se situe à l'opposé des valeurs du statut général de la Fonction Publique.
Et, pour commencer, attaquons-nous, dès le début de l'année 2020, au coeur de la machine infernale, l'entretien individuel d'évaluation : boycottons-le !
Solidaires Finances Publiques a toujours été favorable à la discussion sur l'organisation du travail, celle-ci doit se faire de manière globale au sein d'un service et non de manière individuelle.
La perte de repères et le mal-être des agents résultent de la taylorisation et de la massification du travail. Il faut combattre cette dérive et rappeler le sens du collectif !
Et dans ce but, exigez la tenue d'entretiens collectifs en lieu et place de l'entretien individuel !
L'agent peut exprimer par écrit (mail) son refus de principe de participer à l'entretien, pour ce faire nous vous proposons la formulation suivante :
"L'entretien individuel tel qu'il est proposé ne correspond pas à la réalité de nos missions de service public qui s'inscrivent dans une chaîne collective de travail. C'est la raison pour laquelle je ne me rendrai pas à l'entretien individuel."