Depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, les choix budgétaires ont toujours été les mêmes : ceux des baisses des prélèvements obligatoires favorisant les plus fortunés et les grandes entreprises. Cette politique était soit disant essentielle pour favoriser la compétitivité, la croissance et les emplois. Or, le bilan est tout autre. Ces choix budgétaires n’ont fait, année après année, que dégrader les comptes publics et vider les caisses de l’État : 62 milliards de recettes en moins selon la Cour des Comptes. Sans oublier qu’ils ont aussi dégradé encore plus les services publics déjà mis à mal par les politiques libérales depuis des décennies et ainsi développé les inégalités et les injustices.
[Communiqué intersyndical DGFiP] Le ministre Guillaume Kasbarian et l’intégralité du gouvernement de Michel Barnier ont été censurés par les parlementaires à la suite du déclenchement de l’article 49.3 sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Le projet de loi de finances 2025 qui s’attaquait particulièrement aux droits des fonctionnaires est pour l’heure suspendu. Mais le risque de se voir imposer 3 jours de carence et la baisse de l’indemnisation perdure.
Depuis des années, la question de l’attractivité des emplois dans la fonction publique est sur la table, et les alertes, avant d’être portées par France Stratégie, l’avaient été par les organisations syndicales, notamment par Solidaires Fonction Publique mais aussi aux Finances et à la Direction générale des Finances Publiques respectivement par Solidaires Finances et Solidaires Finances Publiques.
Suite à la censure du gouvernement du 4 décembre, un certain nombre de questions peuvent se poser à juste titre. Solidaires Finances Publiques essaie de répondre à quelques unes d'entre elles.
Page 32 sur 309