Le Président de la République continue de maintenir son cap anti-social avec un passage en force du projet de réforme des retraites en utilisant le 49-3, prétextant des risques financiers trop importants si cette réforme n’était pas votée. Cette décision anti-démocratique a été prise sous la pression du mouvement social historique que nous vivons depuis le 19 janvier.
Ce gouvernement aura donc fait son choix : celui de ne pas risquer un vote contre sa réforme, celui de ne pas voir le rejet de la réforme franchir les portes de l’assemblée nationale.
La mobilisation sociale contre le projet de réforme des retraites depuis le 19 janvier 2023 est historique. Historique par la force de son rejet par la majorité de la population, historique par l’unité de l’ensemble des organisations syndicales, historique par le nombre de manifestantes et manifestants dans les cortèges sur l’ensemble du territoire, historique par le réveil social qu’elle a enclenché.
Depuis le début de la mobilisation contre le projet des retraites du 19 janvier, un certain nombre de collègues ne s'est vu retirer aucun jour de grève sur les paies de janvier et février. Face à cette situation, l'intersyndicale de la DGFiP vient d'écrire à la Direction Générale pour demander un étalement des prélèvements des jours de grèves.
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