Un Comité Technique de Réseau (CTR) était convoqué le lundi 23 mai après-midi, l'intersyndicale DGFIP (Solidaires Finances Publiques, la CGT Finances Publiques, FO DGFIP, alliance CFDT/ CFTC Finances Publiques) a décidé de le boycotter. En voici les raisons adressées par courrier au Directeur Général.
Solidaires Finances Publiques, 1er syndicat de la Direction Générale des Finances Publiques, vient de tenir son 33ᵉ congrès à Biarritz (64).
Face à la démolition des services publics et au sentiment d’abandon de nombreux territoires ;
Face aux difficultés devant le tout numérique et le besoin d’aide et d’accompagnement de beaucoup de populations ;
Face au démantèlement, à l’affaiblissement constant de la DGFIP et de l’enjeu du financement des politiques publiques et des solidarités :
Notre congrès a permis de nous doter d’une orientation afin d’agir pour plus de justice sociale et fiscale. Une orientation pour conquérir des droits nouveaux pour les agentes et agents, et défendre individuellement et collectivement chacun et chacune. Cette orientation s’appuie sur les fondamentaux revendicatifs de notre syndicat afin que la DGFiP reste au cœur de la vie des usagères et usagers (particuliers, professionnels, collectivités), au service de la justice fiscale, sociale et environnementale.
La question du pouvoir d’achat est plus que jamais d’actualité pour la majorité des salarié.es du public et du privé, des précaires, des jeunes et des retraité·es. Comment pourrait-il en être autrement quand les tensions sur les salaires demeurent aussi fortes depuis longtemps, que les prix n’ont cessé d’augmenter ces dernières années et que désormais l’inflation s’envole comme jamais depuis 20 ans. En effet, selon l’Insee, en avril dernier, celle-ci avait bondi de 4,8 % sur une période d’un an et les prévisions annoncent une inflation supérieure à 5 % en septembre prochain.
Les contrôles de la sécurité alimentaire de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes, vont être abandonnés au ministère de l’Agriculture. Pour son dernier jour de ministre de l’économie et des finances, Bruno Le Maire fait plaisir à l'industrie agro-alimentaire, alors que l’émotion des scandales Buitoni et Kinder n’est pas retombée.
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