Cette quatrième journée de mobilisation interprofessionnelle depuis le 5 décembre a encore démontré la puissante détermination du monde du travail à faire capituler le gouvernement.
Le 11 décembre 2019, Édouard Philippe a maintenu le projet de réforme de retraite universelle par points. Il a confirmé la volonté du gouvernement de refonder profondément les règles afin « de gommer les injustices, prendre en compte les carrières dans leur intégralité,… ». Pour ce gouvernement, l'ambition d'universalité est une ambition de justice sociale. Or, le principe d'universalité qu'il décrit est en contradiction avec la réalité des carrières professionnelles, carrière heurtée, chômage,… Sans oublier qu’il vient d’en exclure les policiers, si c’était si favorable, le système ne souffrirait pas d’exception !!!
Les personnels de la DGFiP rejettent les projets des pouvoirs publics, notamment celui visant à la destruction méthodique de notre administration.
A Paris, le 12 décembre 2019
Le mouvement porté par les organisations syndicales, contre la réforme à points, est un mouvement inédit depuis l’arrivée de ce gouvernement au pouvoir. La grande majorité du monde du travail est vent debout contre ce projet de réforme : cheminots, RATP, éducation nationale, culture, entreprises privées, raffineries, pompiers, hospitaliers,…
La journée du 5 décembre a été marquée par une forte mobilisation des salarié·es en grève avec 1,5 millions de manifestant·es dans la rue. A cette occasion, les agent·es à la DGFIP se sont particulièrement mobilisés. Le 11 décembre, le 1er ministre, n'a apporté aucune réponse aux revendications.
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