En difficulté dans les sondages, Emmanuel Macron a tenté ce lundi 13 avril un exercice de rattrapage. Son allocution a débuté en reconnaissant des « ratés », des « procédures inutiles » et autres « faiblesses logistiques » dans la gestion chaotique de cette crise sanitaire par le pouvoir, mais tout en assurant désormais de sa parfaite maîtrise de la situation.
Il a par ailleurs loué cette population des « riens » qu’il méprisait hier encore, mais en réalité si essentielle à la survie de la nation, tout en faisant ensuite un vibrant plaidoyer à l’innovation et autres concepts flous qui doivent permettre, selon lui, de se sortir de ce mauvais pas. Il s’est agi avant tout de tenter de redonner espoir à une population pour laquelle cette situation de privations de libertés et les injonctions contradictoires (notamment inciter à aller travailler tout en restant confiné-es) pèsent grandement.
https://solidaires.org/Gestion-de-la-pandemie-et-annonces-de-Macron-l-economie-prime-sur-toute-autre
A la date du 10 avril, on comptabilisait 4 600 décès dans les EPHAD et établissements médico sociaux. Ces établissements, comme l'hôpital public, ont été sacrifiés sur l'autel de l'économie libérale et pour certains d'entre eux, la gestion est assurée par des grands groupes privés plus soucieux de rentablilité que de leurs pensionnaires. Malgré le dévouement d'un personnel qui lui aussi manque de cruellement de moyens, le capitalisme tue !
Les retraités sont sacrifiés texte de l'UNIRS
Nos camarades de SUD PTT ont obtenu la condamnation de La Poste.
Ce jugement précise notamment que La Poste devra élaborer un document unique d'évaluation des risques sur l'ensemble de son périmètre en y associant les organisations syndicales. Le jugement enjoint aussi La Poste à recenser les activités essentielles et non essentielles à la vie de la Nation.
Alors que l'objectif de toutes et tous devrait être le combat contre le virus.
Alors que les personnels de santé se battent tous les jours et toutes les nuits pour sauver des vies, certains continuent à exercer de la répression contre des syndicalistes.
C'est le cas pour Laetitia, aide-soignante, qui a eu le tort de réclamer des protections pour elle et ses collègues.