A la date du 10 avril, on comptabilisait 4 600 décès dans les EPHAD et établissements médico sociaux. Ces établissements, comme l'hôpital public, ont été sacrifiés sur l'autel de l'économie libérale et pour certains d'entre eux, la gestion est assurée par des grands groupes privés plus soucieux de rentablilité que de leurs pensionnaires. Malgré le dévouement d'un personnel qui lui aussi manque de cruellement de moyens, le capitalisme tue !
Les retraités sont sacrifiés texte de l'UNIRS
Nos camarades de SUD PTT ont obtenu la condamnation de La Poste.
Ce jugement précise notamment que La Poste devra élaborer un document unique d'évaluation des risques sur l'ensemble de son périmètre en y associant les organisations syndicales. Le jugement enjoint aussi La Poste à recenser les activités essentielles et non essentielles à la vie de la Nation.
Alors que l'objectif de toutes et tous devrait être le combat contre le virus.
Alors que les personnels de santé se battent tous les jours et toutes les nuits pour sauver des vies, certains continuent à exercer de la répression contre des syndicalistes.
C'est le cas pour Laetitia, aide-soignante, qui a eu le tort de réclamer des protections pour elle et ses collègues.
A la suite de la tribune « Plus jamais ça, préparons le jour d’après », les signataires de cette pétition demandent au gouvernement de prendre immédiatement 4 mesures :
1. L’arrêt immédiat des activités non indispensables pour faire face à l’épidémie.
2. Les réquisitions des établissements médicaux privés et des entreprises afin de produire dans l’urgence masques, respirateurs et tout le matériel nécessaire pour sauver des vies.
3. La suspension immédiate du versement par les entreprises de dividendes, rachats d’actions et bonus aux PDG.
4. La décision de ne pas utiliser les 750 milliards d’euros de la BCE pour alimenter les marchés financiers mais uniquement pour financer les besoins sociaux et écologiques des populations.