Le groupe de travail du CNAS qui se tenait le 31 mai dernier avait pour objectif principal d’aborder les orientations de l’action sociale ministérielle, en s’appuyant notamment sur les résultats d’une enquête réalisée auprès des personnels en 2017 (concernant environ 15 000 personnes), ainsi que sur l’audit d’EPAF mené par le CGEFI.
Pour Solidaires Finances, l’action sociale ministérielle est l’affaire de toutes et tous, en activité, à la retraite ou ayant droit.
Pour ce faire, Solidaires Finances partage le constat d’un déficit de communication, abordé lors du groupe de travail du CNAS du 25 mai dernier. Certaines des pistes évoquées alors nous paraissent aller dans le bon sens, que ce soit la réflexion sur une charte graphique unifiée, la mise en place d’un portail unique renvoyant vers les différents sites internets ou la planification de campagnes saisonnières de communication.
Pourtant, au-delà de ces moyens techniques et matériels, pour Solidaires Finances, il est important de pallier le déficit d’informations en renforçant la proximité des acteurs et actrices de l’action sociale avec les bénéficiaires et notamment la proximité géographique. Pour Solidaires Finances, une bonne part du manque d’informations constaté, notamment chez les agents en activité, vient de l’éloignement des collègues vis-à-vis des actrices et acteurs de l’action sociale.
Or, aux Ministères Économiques et Financiers, le choix de la proximité, comme l’attachement à une action sociale ministérielle, est le fruit d’une construction historique, acquise notamment suite au conflit de 1989. Le choix avait alors été fait de privilégier des réponses collectives à certains besoins importants des agents, au lieu d’une unique réponse individuelle et indemnitaire.
Cette réponse collective a ainsi pour objectif de renforcer le lien social dans nos administrations. L’action sociale est une politique importante aux MEFs et essentielle pour les agents. Elle permet d’améliorer leurs conditions de vie à toutes les périodes de leur existence.
Les pistes de travail que vous évoquez sont particulièrement nébuleuses. Or pour Solidaires Finances, elles devraient répondre aux valeurs fondamentales de ce qu’est une véritable politique d’action sociale :
Pour Solidaires Finances, le réseau des délégations est le principal vecteur de proximité géographique, et l’interlocuteur indispensable pour garantir une action sociale au plus près des besoins des agents et agentes des ministères économiques et financiers. Parmi les diagnostics que vous faites, vous vous interrogez sur « la place des initiatives portées en propre par les délégations départementales ». Que doit-on en déduire ?
Solidaires Finances continuera de se battre pour que les agents de Bercy puissent bénéficier d’une action sociale ministérielle de qualité répondant à leurs besoins. Pour ce faire, il est nécessaire de développer le rôle des délégations, qui sont les grandes oubliées des axes évoqués dans les documents de travail transmis.
Enfin, pour Solidaires Finances dans le contexte politique actuel de remise en cause des aides sociales et de restrictions budgétaires, tendant à un nivellement vers le bas, deux questions sont pour nous fondamentales :
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Après plus de 6 mois d'une nouvelle présidence inscrite sous l'ère MACRON, un président qui souhaite changer le pays, il faut bien se rendre à l 'évidence : les fonctionnaires ont été maltraités lors de la précédente mandature, ils seront laminés par celle qui s’est engagée.
C’est malheureusement un choix politique fort qui n’épargnera pas nos ministères économiques et financiers (MEF) avec toutes leurs directions.
Un groupe de travail consacré à l’actionsociale en outre-mer était convoqué le 31 mai 2017.
Ce groupe de travail revêtait une importance particulière, ayant pour objet l’extension de l’action sociale ministérielle dans les collectivités d’outre-mer et l’aménagement de cette action sociale dans les départements d’outre-mer.