Le cyclone Chido, qui a dévasté Mayotte le samedi 14 décembre, est sans doute l’un des plus grands cataclysmes météorologiques survenu ces dernières décennies sur le sol français.
Le bilan, même provisoire, est d’ores et déjà une catastrophe pour l’ensemble de la population de ce territoire, le plus pauvre de France.
Solidaires Finances Publiques exprime tout son soutien et sa solidarité envers les personnels de la DGFiP, leurs proches et plus largement l’ensemble de la population.
Le désastre actuel va aggraver une situation déjà alarmante pour la santé publique : la distribution d’eau, les problèmes d’électricité et le manque crucial d’infrastructures scolaires et hospitalières, de logements sociaux et centres d’accueil, mais également de personnels notamment de fonctionnaires. Situation aggravée par un manque réel d’investissements de l’État et des collectivités territoriales alors même que Mayotte est un département français depuis 2011.
Dans une telle situation, les habitantes et habitants sont livrés à eux-mêmes, notamment celles et ceux qui vivent dans les bidonvilles et qui seront sans doute les principales victimes de cette catastrophe.
Face à ce chaos, l’heure est à l’entraide, à la solidarité mais aussi à la reconstruction dans le vivre ensemble et le respect de toutes et tous. L’État ne peut plus laisser la population de Mayotte à l’abandon et doit assumer ses responsabilités de toute urgence !
À l'occasion de l'audition de Bruno Le Maire, ex-ministre de l'Économie et des Finances, concernant sa part de responsabilité dans l'aggravation du déficit public, Sandra Demarcq, secrétaire générale du syndicat Solidaires Finances Publiques, était l'invitée de l'émission LeMedia diffusée en direct le 12 décembre.
Partageant plusieurs constats de l’enquête réalisée par l’Association des Maires de France sur les relations des collectivités locales avec la DGFiP depuis la mise en place du NRP, Solidaires Finances Publiques lui propose d’échanger afin de conforter nos revendications en la matière, pour avancer sur l’amélioration de la qualité du SPL pour les collectivités et des conditions de travail des agentes et des agents en charge de la mission.
Depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, les choix budgétaires ont toujours été les mêmes : ceux des baisses des prélèvements obligatoires favorisant les plus fortunés et les grandes entreprises. Cette politique était soit disant essentielle pour favoriser la compétitivité, la croissance et les emplois. Or, le bilan est tout autre. Ces choix budgétaires n’ont fait, année après année, que dégrader les comptes publics et vider les caisses de l’État : 62 milliards de recettes en moins selon la Cour des Comptes. Sans oublier qu’ils ont aussi dégradé encore plus les services publics déjà mis à mal par les politiques libérales depuis des décennies et ainsi développé les inégalités et les injustices.
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