Alors que Gabriel Attal fait la promotion de la campagne « En avoir pour ses impôts » pour soit disant expliquer au plus grand nombre à quoi servent les impôts, le Gouvernement nous fait la démonstration aujourd’hui de possibles dépenses inutiles qui ne devraient pas peser sur le budget de l’État.
Le Défenseur des droits vient de publier son rapport annuel. Il pointe une nouvelle fois certains manquements dans les missions de service public. Pour Solidaires Finances Publiques, la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) n’y échappe pas et participe à l’érosion de la proximité dénoncée dans le rapport.
Depuis plus de trois mois, le rejet de la réforme régressive des retraites ne faiblit pas et se maintient à des niveaux exceptionnels. En promulguant la loi, le Président de la République confirme son mépris à la fois envers les organisations syndicales et de jeunesse et l’ensemble de la population.
"Je dis aux Français : pour déclarer vos revenus, venez dans vos centres des impôts, ou téléphonez-leur, vous trouverez toujours quelqu’un pour vous accueillir, vous orienter, vous répondre. Je leur dis : poussez la porte de vos centres des impôts, décrochez votre téléphone, faites vivre ce service public."
Ces propos tenus par G. Attal le 13 avril dernier sont assez décalés de la réalité des services. Depuis des années, la Direction générale met tout en œuvre pour limiter le plus possible l’accueil physique. Que peut-on en déduire : méconnaissance de la vraie vie ? Propos démagogiques ? Changement de modèle ? L’interrogation mérite d’être posée.
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