Pour le Président de la République et son gouvernement, les fonctionnaires sont avant tout une variable d’ajustement au service de son programme de réduction de la dette.
Bercy et la DGFiP, qui vont connaître durant 5 longues années, une nouvelle diminution de leurs effectifs et de leurs moyens de fonctionnement, sont aux premières loges. Ainsi, les agents de la DGFiP vont devoir absorber, en 2018, la quasi totalité des suppressions d’emplois dans la Fonction Publique d’État. Cela équivaut à rayer de la carte les directions locales de l’Aveyron, de la Lozère, du Cantal, des Ardennes, des Alpes de Haute Provence et de l’Ariège.
À LA DGFIP, RIEN NE CHANGE !
Pour la DGFiP, la rentrée est toujours synonyme de mauvaises nouvelles: la lecture de la loi de finances annonçant son lot de réduction de moyens et de suppressions d’emplois.
Pour 2018, ce n’est pas moins de 1600 postes supprimés et plusieurs millions de budget en moins !
Le 12 et le 21 septembre, des dizaines de milliers de salarié-e-s du privé et du public, des jeunes et des retraités, des actifs et des chômeurs, ont battu le pavé dans de nombreuses villes de France. Le 28 septembre, ce sera au tour des retraités de descendre dans la rue.
Dans une interview à Acteurs Publics, le ministre de l'Action et des comptes Public a tenté...De désamorcer la mobilisation des fonctionnaires prévue pour le 10 octobre. Il a annoncé 1 600 suppressions d'emplois dans la fonction publique d’État ! A première vue, cette annonce contraste avec la volonté affichée de supprimer 120 000 emplois dans les trois fonctions publiques d 'ici 2022, dont 50 000 à la fonction publique d’État.