Les débats sur le budget 2026 débutent et le constat est déjà sans appel : la fonction publique et ses agentes et agents seront, une nouvelle fois, sacrifiés sur l’autel de l’austérité ! 3119 suppressions d’emplois, gel des salaires, suppression de nombreux opérateurs : voilà en quelques mots ce que nous prépare le nouveau gouvernement !
Presque un an après le passage du cyclone Chido ayant dévasté Mayotte, la situation est encore extrêmement difficile pour l'ensemble de la population et pour les agentes et agents de la DGFiP. Solidaires Finances Publiques interpelle une nouvelle fois la Directrice Générale concernant les conditions de travail extrêmement dégradées.
Les orientations budgétaires pour 2026, présentées le 15 juillet par François Bayrou, cumulaient les régressions sociales et les attaques contre le monde du travail, les retraités et les malades : suppression de deux jours fériés, suppressions massives d’emplois dans la fonction publique, gel des rémunérations des agents publics, des retraites et des prestations sociales, doublement des franchises médicales, remise en cause de la 5ème semaine de congés payés… Après le million de manifestants dans la rue le 18 septembre, l’absence de réponse à l’ultimatum de l’ensemble des organisations syndicales et les pistes qui fuitent dans la presse démontrent qu’elles sont loin d’avoir été abandonnées.
Les services publics et les fonctionnaires seront, une fois de plus, la cible privilégiée des politiques austéritaires. À la DGFiP, 550 suppressions d’emplois supplémentaires sont projetées pour 2026 puis 600 pour 2027 avant même application de la suppression d’un fonctionnaire sur 3.
Refusons que la DGFiP soit une fois encore sacrifiée sur l’autel de l’austérité budgétaire.
Gouvernement ou pas, peu importe ! c’est le cap et les politiques menées qu’il faut changer ! Et sans notre mobilisation, sans la mobilisation de toutes celles et ceux qui vivent de leur travail, ce seront encore les fonctionnaires, les salariés, les retraités et les privés d’emplois qui subiront ces coupes budgétaires. Les sacrifices ça suffit !
La construction d’un autre budget, porteur de justice fiscale et sociale reste impérative et possible. La colère sociale doit plus que jamais être entendue.
Alors que la sécurité sociale fête ses 80 ans cette année, le gouvernement continue à enterrer les valeurs portées par ce système où chacun contribue selon ses moyens et bénéficie selon ses besoins. Son déficit serait insurmontable et il faudrait « responsabiliser les patients et les patientes » pour réduire les dépenses à hauteur de 5 milliards, et principalement celles de la branche maladie.