La fraude fiscale représente un manque à gagner annuel de 60 à 80 milliards d'euros en France. Ce montant équivaut au déficit budgétaire de l’État.
La fraude est jugée à juste titre insupportable par les citoyens : elle creuse les déficits publics, son coût est de facto reporté sur les contribuables honnêtes, elle fausse la concurrence et déséquilibre injustement la répartition des richesses.
La loi de Finances 2017 s'inscrit dans la suite des précédentes : poursuite de la rigueur budgétaire avec une baisse de la dépense publique remettant en cause l'action publique, mise en œuvre du prélèvement à la source, mesures fiscales concernant l'impôt sur le revenu (dont la baisse sera d'un milliard d'euros) et l'impôt sur les sociétés et, pour la DGFiP, poursuite de la baisse de ses moyens.