Un congé hormonal, pour quoi faire ?
Crampes utérines, fatigue, troubles digestifs ou encore maux de tête. Pour de nombreuses femmes, les règles s'accompagnent de pathologies difficiles à supporter et à concilier avec le travail. Dans un sondage réalisé par l'IFOP en mai 2021, près d'une femme sur deux dit souffrir de dysménorrhée (règles douloureuses), 20 % déclarent même avoir des règles très douloureuses.
Communiqué de presse intersyndical national
Harcèlement moral à caractère sexiste, agissement sexiste, harcèlement sexuel, agression sexuelle et viol, ne sont pas que des mots : 9% des viols ou tentatives de viols ont lieu au travail, 30% des salariées ont déjà été harcelées ou agressées sexuellement sur leur lieu de travail et 70 % de ces victimes de violences au travail déclarent n’en avoir jamais parlé à leur employeur. Pour celles qui parlent, c’est souvent la double peine : 40 % estiment que la situation s’est réglée en leur défaveur, par une mobilité forcée voire un licenciement.
Sexisme, harcèlement sexuel, agressions sexuelles, viol, aujourd’hui encore, les violences sexistes et sexuelles au travail (VSST) concernent toutes les sphères professionnelles, tous les métiers, dans le privé comme dans le public, et la DGFiP n’est pas épargnée.
Appel collectif à l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes
Les viols perpétrés sur Gisèle Pelicot par des messieurs tout le monde, les “révélations” sur l’iconique Abbé Pierre, démontrent l’imprégnation profonde de la culture du viol. La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%).
En 2024 nous en sommes là : découvrir que les violences faites aux femmes, aux enfants, aux personnes LGBTQIA+, sont partout, perpétrées par des hommes « ordinaires » ou des personnalités préférées des Français.e.s.