Le 25 novembre 2022, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, est l’occasion pour nos organisations syndicales de réaffirmer.
Nos organisations réaffirment leur engagement contre ce fléau subi tant dans le cadre privé qu’au travail.
Dans la Fonction publique, malgré les intentions affichées, les actions en faveur des droits des femmes, les moyens réels mis en place sont très insuffisants. Ils ne permettent pas de faire reculer les violences sexuelles et sexistes dans la sphère professionnelle.
Le collectif #NousToutes et l’ensemble des associations féministes et organisations syndicales signataires de ce texte appellent tou·tes celles et ceux qui veulent en finir avec les violences sexistes et sexuelles à manifester le samedi 19 novembre 2022 à Paris et partout en France. La mobilisation continuera toute la semaine jusqu’au 25 novembre, date de la journée mondiale de lutte contre les violences à l’égard des femmes.
En France, en 2020 :
• 102 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire
• 23 hommes ont été tués par leur partenaire ou ex-partenaire
• 14 enfants mineurs sont décédés, tués par un de leurs parents dans un contexte de violences au sein du couple.
82 % des morts au sein du couple sont des femmes. Parmi les femmes tuées par leur conjoint, 35 % étaient victimes de violences antérieures de la part de leur compagnon. Par ailleurs, parmi les 22 femmes ayant tué leur partenaire, la moitié, soit 11 d’entre elles, avaient déjà été victimes de violences de la part de leur partenaire.
Au cours de leur vie, environ 14,5 % des femmes et 3,9 % des hommes âgés de 20 à 69 ans subissent des violences sexuelles (viols, tentatives de viol, attouchements du sexe, des seins ou des fesses, baisers imposés par la force, caresses imposées). On estime qu’au début des années 2010, la France comptait environ 125 000 femmes adultes ayant subi des mutilations sexuelles.
Tract de l'Union syndicale Solidaires
les droits des femmes, conquis grâce aux luttes féministes, sont régulièrement attaqués ces dernières années. Menées par des gouvernements d'extrême droite, patriarcaux, misogynes et lgbtqi+phobes, racistes, néolibéraux, ces attaques commencent souvent par la remise en cause du droit à l’avortement ou des droits des personnes LGBTQIA+.
Une femme meurt toutes les 9 minutes des suites d’un avortement clandestin faute d’un accès aisé à la contraception et à un avortement sûr et légal.