Le mardi 5 janvier 2021 s'est tenu le premier conseil de promotion pour les A stagiaires généralistes faisant leur scolarité dans les établissements de Clermont-Ferrand et de Noisiel.
Ont participé à ce conseil de promotion pour Solidaires Finances Publiques : Damien Robinet (Noisiel), Juliette Martins Baltar (Clermont), Julien David (Clermont), Laurence Auge (Noisiel) et Cindy Saroul (Clermont ).
Liminaire
Le tout distanciel conduit à la tenue de ce premier Conseil de Promotion dans un contexte dégradé. Les conditions peu idéales de cette réunion n’altèrent néanmoins pas son importance. Solidaires Finances Publiques rappelle son attachement au plein exercice de cette instance, d’autant plus dans une période où les liens entre les stagiaires, les équipes administratives et pédagogiques sont distendus. Ainsi, les inspecteurs et inspectrices stagiaires sont les plus à même de relever les problèmes induits, non seulement par la crise Covid et l’exercice du distanciel, mais également quant aux difficultés d’appréhension des cours, de la préparation de chacune et chacun à l’exercice de ses futures missions. Solidaires Finances Publiques regrette que ce conseil ne puisse se tenir que sur une demi-journée. Le contexte éminemment particulier, conjugué aux nombreux sujets que nous souhaiterions voir aborder, aurait sans doute nécessité un temps de débat plus conséquent.
Solidaires Finances Publiques tient à souligner l’implication sans faille des personnels administratifs et pédagogiques des établissements de Noisiel et Clermont, ils et elles ont également subi les difficultés du tout distanciel.
La promotion 2020/2021 subit de plein fouet les effets de la crise sanitaire. Nombre de psychiatres, psychologues du travail, universitaires alertent sur les effets délétères d’un isolement prolongé cumulé à un recours exclusif à des outils de télétravail et de tout distanciel. Les difficultés engendrées par une formation distancielle ne doivent pas se limiter au constat de difficultés de connexions ou à un développement d’applicatifs qui pourraient gagner en ergonomie. L’absence de tout contact humain, entre stagiaires, avec les équipes pédagogiques est un obstacle qu’aucune technologie ne pourrait compenser. Les difficultés d’ordre psychologique que pourraient rencontrer les stagiaires sont-elles appréhendées ? Comment détecter les stagiaires qui pourraient se retrouver en situation de souffrance ? Le surcroît de stress généré par cette situation est-il intégré dans le cadre de la médecine de prévention ?
La formation hybride, bien qu’impactant déjà fortement les conditions de scolarité, permettait de maintenir un minimum de liens. Les inspecteurs et inspectrices stagiaires ont aujourd’hui besoin d’une certaine visibilité. Le distanciel intégral annoncé jusqu’à mi-janvier va-t-il se prolonger ? L’ENFiP, et plus globalement la DGFiP, a-t-elle déjà commencé à planifier un mode de reprise des cours en présentiel ? Les stagiaires suivant depuis septembre la formation en tout distanciel sont-ils amenés à suivre l’intégralité de la formation sous cette forme ?
Nous sommes conscients que l’ENFiP est contrainte par les décisions gouvernementales et par les orientations impulsées par la DGAFP. Pour autant, le temps s’égraine, et les inquiétudes des inspecteurs et inspectrices augmentent à l’approche des stages probatoires. Les 4 prochains mois vont passer très vite et l’hypothèse d’un tout distanciel qui perdurerait ne nous permet pas d’envisager notre prise de fonction dans les meilleures conditions. D’ailleurs comment réussir à se situer ? Comment jauger de notre acquisition ou non des connaissances requises dès lors qu’il n’y a pas de transparence sur les résultats obtenus ? Tout juste connaissons-nous notre niveau déterminé dans 4 catégories pour lesquelles nous ignorons à quel seuil elles correspondent.
Concernant les modalités d’exercice liées à une scolarité en tout distanciel, Solidaires Finances Publiques avance un ensemble de pistes qui pourraient conduire à amoindrir les difficultés rencontrées par les stagiaires. L’envoi de documentation papier, pour les modules de comptabilité notamment, a été très apprécié ; elle reste néanmoins insuffisante. Les envois en full demat de cours techniques, nécessitant l’ouverture de plusieurs documents sur le seul écran du portable fourni par l’ENFiP, conjugués aux lenteurs de connexion inhérentes à tout système informatique, sont un véritable casse-tête, dans tous les sens du terme. Sans en faire une généralisation massive, l’envoi de documentation papier devrait ainsi s’intensifier et ne pas se focaliser sur quelques modules. A ce titre, l’absence complète de corrigé des épreuves formatives et sommatives nous apparaît incompréhensible. Les sessions collectives de correction organisées n’ont pas échappé aux prévisibles écueils des difficultés de connexion, d’ergonomie insatisfaisante. Il aurait été bien plus simple pour l’ensemble des stagiaires, mais également des enseignants qui se sont livrés à cet exercice, de disposer d’un corrigé écrit sur lequel se «reposer».
Par ailleurs, l’accessibilité des applicatifs, lorsque les stagiaires ne sont pas connectés sur le reseau DGFiP, reste un point qu’il faut améliorer.
En outre, la confection des plannings, si elle reste un exercice difficile, doit intégrer la difficulté des stagiaires à rester concentrés de longues heures en visio. Aussi, il n’est pas souhaitable qu’elles dépassent 2 heures et pourraient être réparties plus équitablement tout au long de la semaine, plutôt que de se retrouver concentrées une journée sur deux. De plus, les plages de travail personnel sont inexistantes et les stagiaires se sentent vite submergés par l’accumulation des cours et des connaissances à acquérir, qui empiètent largement sur la vie privée.
Les conditions particulières de cette promotion impactent également les stagiaires qui seraient en difficulté. Comment réussir à les identifier et pouvoir leur apporter l’aide nécessaire dans ce contexte ? Quelques cours de rattrapage ou de soutien ont été organisés. Bien qu’utiles, ils nous semblent insuffisants. De plus, la mise en place d’un soutien ou d’un tutorat par un stagiaire ayant particulièrement réussi les évaluations de la première journée, n’est pas une solution viable. Solidaires Finances Publiques ne s’oppose nullement à la solidarité entre les stagiaires et à l’aide qu’ils s’apportent naturellement. Mais le soutien d’un stagiaire ne pourrait être assuré par un autre qui, s’il disposait des connaissances techniques suffisantes, ne maîtriserait pour autant pas la technique pédagogique indispensable à une acquisition progressive des mécanismes comptables. Seuls le personnel enseignant dispose des compétences requises pour transmettre ces savoirs.
Les évaluations, exercice cette année encore plus anxiogène, ont laissé apparaître quelques étonnements. Le plus grand étant sans doute la différence de niveau de l’épreuve de droit entre les évaluations formative et sommative. C’est d’ailleurs l’épreuve qui a été la moins réussie par les inspecteurs stagiaires. Certaines questions semblaient laisser place à interprétation tandis que d’autres étaient excessivement précises, pour une matière qui a principalement été enseignée à distance. La préparation a aussi été rendue plus stressante par l’absence complète de repères, avant l’évaluation formative, des attendus. Il est là aussi curieux que l’ENFiP se refuse à communiquer des sortes d’annales des épreuves antérieures qui permettraient aux stagiaires d’anticiper et de se préparer en fonction de ce qui leur sera demandé le jour des évaluations, qu’elles soient sommatives ou formatives.
Concernant les affectations des Inspecteurs Stagiaires. Les différences d’information et de positionnement des inspecteurs ont été très éparses selon leur direction d’affectation. Ainsi les IS affectés dans le 93 ont connu très tardivement leur affectation, et sans notre intervention ils auraient disposé d’un délai encore plus restreint pour la formulation de leurs vœux. Il reste une inconnue quant aux inspecteurs et inspectrices stagiaires affectés en direction. Ils ne connaissent pas leur affectation précise et se sont parfois vu répondre que c’est l’ENFiP qui avait décidé de leur attribution d’un bloc fonctionnel au détriment d’un autre. Ce manque de transparence et de respect des règles d'affectation n’est pas acceptable. Concernant le mouvement des DNS et de la DG, le maintien du forum des métiers était nécessaire. Si la formule en tout distanciel a été diversement appréhendée selon les directions, nombre de stagiaires ont vu leur boites aux lettres exploser suite à la multiplication des messages Forum, les noyant sous une multitude d’informations et risquant de manquer les quelques points essentiels qui pouvaient les intéresser.
Sur le contenu des cours, une scolarité écourtée ne peut être bénéfique à l’appréhension des connaissances nécessaires à l’exercice des missions qui seront les nôtres. Elle n’est pas plus adaptée pour appréhender l’ensemble des missions dévolues à la DGFiP et comprendre les interactions entre l’ensemble des services de notre administration. L’ajout d’une part entièrement numérique accentue ces difficultés. Solidaires Finances Publiques s’oppose à l’idée que tester aujourd’hui des méthodes de formation en distanciel puisse être un point positif pour les appliquer demain de manière systématique, en dehors de toute considération sanitaire. Nos interrogations se poursuivront avec l’étude des documents qui nous ont été transmis et à mesure de l’avancée des débats. Les réflexions que nous portons à votre attention sont le fruit des échanges avec nos collègues et nous espérons que les échanges d’aujourd’hui permettront une avancée sur les sujets précédemment évoqués.
Compte-rendu
Le conseil de promotion s’est tenu selon un mode de scrutin particulier au regard des conditions sanitaires. Les résultats des 3 années précédentes ont servi d’étalon pour la désignation des représentants. Solidaires Finances Publiques avait milité pour une continuité de l’exercice démocratique et la tenue d’un scrutin dématérialisé. Sans l’unanimité au sein des organisations syndicales cela n’a pas été possible.
Bien que déjà mentionné dans notre liminaire, Solidaires Finances Publiques tient à souligner de nouveau que le contexte a demandé un gros travail d'adaptation aux équipes pédagogiques, salué tant par les stagiaires que par la direction.
I) Les conséquences de la crise sanitaire
La direction met en application le principe de précaution et suit l’avis du Comité scientifique pour la décision de reprise des cours en présentiel. Une reprise au 18 janvier semble peu probable pour la direction de l’ENFiP et une projection à plus de 15 jours n’est pas envisageable. La direction a évoqué la date du 25 janvier a minima comme possible date de reprise, mais là encore, le risque de se retrouver en total distanciel jusqu’aux vacances n’est pas exclu.
A ce titre, Solidaires Finances Publiques s’est inquiété des conditions de réalisation de l’oral collectif. La direction a répondu qu’il n’y aura pas de suppression des oraux et qu’ils se tiendront a priori aux dates préuves, soit en présentiel, soit, plus vraisemblablement, en distanciel sur l’outil Blackboard. Une note sur les modalités de tenue en présentiel ou distanciel devrait bientôt être communiquée.
Suite à l’intervention de Solidaires Finances Publiques, la direction s’est engagée à intervenir auprès de l’ARENFiP pour essayer d’obtenir une remise des charges forfaitaires prévues dans les contrats de bail. L’ENFiP n’étant pas décisionnaire, il est important que cette demande soit appuyée par les représentants des usagers auprès de l’ARENFiP.
II) Affectations
A défaut d'affectation précise dans les services de directions de certains départements et notamment du 93, des doutes demeurent sur la répartition arbitraire dans les différents blocs fonctionnels. Solidaires Finances Publiques a interpellé la Direction sur l'absence d'information communiquée par leur Direction d'accueil aux inspecteurs stagiaires quant à leur futur poste. Nous ignorons si le bloc fonctionnel dans lequel ils ont été reversés correspondra à leurs futures missions. Nous ignorons également si les règles locales d’affectation ont été respectées (priorité pour rapprochement, rang de classement…). L’ENFiP explique qu’elle ne décide aucunement des affectations locales des stagiaires, et ne fait que les dispatcher dans des blocs fonctionnels selon les informations remontées par les Directions. L'ENFiP nous a également fait part des difficultés rencontrées par les directions franciliennes pour affecter précisément l’ensemble des stagiaires, en raison de la forte volumétrie finalement affectée dans une DNS ou à la DG. Solidaires Finances Publiques dénonce le fait que les stagiaires puissent être pénalisés, sans respect des règles RH, par des procédures d’affectation qu’ils n’ont pas choisies. Nous resterons ainsi attentifs au bon respect des règles d’affectation.
III) Evaluations
Solidaire Finances Publiques s’interroge sur le manque de transparence du dispositif d’évaluation, notamment le lissage des notes, et regrette que les corrections soient faites en masse, sur un créneau contraint, sans support, rendant difficiles voire impossibles l'identification, la compréhension et la correction de nos erreurs. La direction estime que le lissage n’entraîne pas de différence majeure sur les résultats, lesquels traduisent par ailleurs une forte implication des stagiaires, qu'elle souligne, et ce en dépit de conditions extrêmement compliquées. Solidaires Finances Publiques se réjouit de ces résultats, mais ne peut que déplorer qu'ils soient souvent la contrepartie d'un empiétement inacceptable de la scolarité sur la vie personnelle.
Solidaires Finances Publiques a également insisté sur la difficulté accrue de l’épreuve sommative par rapport à la formative, notamment pour les enseignements juridiques, une matière principalement étudiée en autonomie. Solidaires Finances Publiques regrette également la présence de coquilles ou d’imprécisions sur l’épreuve de comptabilité. La direction indique qu’il s’agit d’un sujet perfectible mais que les taux de réussite restent particulièrement élevés. Quant à l’applicatif utilisé, l’administration continuera à utiliser Noodl.
IV) Soutien
Solidaires Finances Publiques a une nouvelle fois dénoncé que le soutien soit exclusivement réservé aux stagiaires ayant obtenu "non acquis" aux évaluations. En réponse, la Direction souligne que c'est une remarque classique des stagiaires. Pour Solidaires Finances Publiques, il serait souhaitable d'y donner suite et de considérer que les stagiaires sont en droit, mais aussi en capacité, d'estimer leurs besoins, en fonction de leur niveau, de leur affectation, de leur projet d'évolution.
Solidaires Finances Publiques a proposé d’étendre le soutien au-delà des seules évaluations formatives. Les dispositifs de soutien devraient ainsi être envisagés dès les débuts de la scolarité et non être rythmés par les seules évaluations. De plus, tous les stagiaires exprimant des difficultés voire des inquiétudes devraient y avoir accès indépendamment de leurs résultats aux évaluations.
Enfin, la solution de tutorat d’office pour pallier les difficultés des collègues ne doit pas supplanter le travail des équipes pédagogiques de l’ENFiP. Si Solidaires Finances Publiques est attaché à la solidarité et la mutualisation des connaissances entre les stagiaires, il n’est pas possible que la responsabilité d’un soutien pédagogique d’un stagiaire en difficulté leur incombe. Enfin le tutorat ne pourrait se faire autrement que sur la base du volontariat, Solidaires Finances Publiques s’oppose à ce que les tuteurs soient automatiquement désignés parmi les élèves ayant réussi les évaluations du 1er jour de scolarité.
V) Matériel
En distanciel, il ressort de l’enquête menée par la cellule informatique que plus de la moitié des stagiaires utilisent leur matériel personnel (dont 10% exclusivement) et rencontrent des problèmes de connexion, en particulier à cause du VPN. La direction propose de régler les difficultés via la CID de chaque département lorsque le système nécessite une mise à jour. Toutefois la sécurité informatique des outils et du réseau reste prioritaire. En conséquence, aucune exception ne sera faite pour une connexion aux bases écoles, notamment Hélios, hors VPN.
Plus de la moitié des stagiaires rencontrent des difficultés avec les outils informatiques Blackboard, Odissée, etc.
VI) Appréciation de la qualité de la formation par les stagiaires
Solidaires Finances Publiques s’étonne du chiffre annoncé de 83% de satisfaction des Inspecteurs Stagiaires sur la formation précédente. D’une part, la formation a subi les débuts de la crise sanitaire dès la mi-mars, conduisant à un tout distanciel sans disposer de l’ensemble des moyens de visioconférence. D’autre part, les réponses “assez bien” ont été intégrées dans le taux de satisfaction alors qu’elles relèvent d’une qualification neutre. Solidaires Finances Publiques trouve que l’ENFiP verse dans l’autosatisfaction et ne porte pas d’analyse sur les évaluations de la formation par les stagiaires. Solidaires Finances Publiques a enfin demandé à ce que les stagiaires de la promotion 2020-2021 puissent au plus vite opérer l’évaluation pour la partie socle.
VII) Reformulation des cours et outils pédagogiques
Sur la reformulation des cours, Solidaires Finances Publiques a proposé de :
- systématiser un temps de reformulation pour tous au début du cours par le formateur,
- faire une reformulation ponctuelle par d’autres formateurs pour pouvoir avoir une autre approche des points fondamentaux,
- généraliser l’établissement d’un document de synthèse à la fin de chaque cours, sous la forme de carte mentale par exemple.
A ces propositions, la direction a répondu qu’ils allaient faire remonter ces idées jugées pertinentes, même si celles-ci semblaient compliquées à mettre en place par manque de temps.
Solidaires FInances Publiques a par ailleurs insisté sur la nécessité d’augmenter le vivier des professeurs de l’ENFiP.
VIII) Droit à la déconnexion
Ce droit s’applique à toute situation mais demeure encore plus prégnant dans la situation de crise sanitaire. A ce titre, Solidaires Finances Publiques demande plus de créneaux réservés au temps de travail personnel et des temps d’assimilation afin de ne pas empiéter sur la vie personnelle par des révisions tardives et pendant les week-ends. Ainsi, la réduction de la durée de la scolarité l’a rendue plus dense et ne permet pas de concilier vie professionnelle et vie familiale. Solidaires Finances Publiques rappelle que des stagiaires ont des enfants, tandis que d’autres ont des soucis de santé, un handicap, et qu’accroître la charge de travail à des horaires excessifs ne permet pas d’appréhender sereinement et efficacement la scolarité.
Pour Solidaires Finances Publiques, les stagiaires n'ont pas à faire les frais du choix de la réduction de la durée de la scolarité. Soit les connaissances attendues peuvent être dispensées en respectant les conditions de travail et de l'équilibre entre vie professionnelle et personnelle, ce dont nous doutons très fortement, soit il convient de rétablir la durée initiale.
IX) Coopérants étrangers
Solidaires Finances Publiques a insisté sur l’importance de ne pas laisser les coopérants étrangers isolés et s’est inquiété des mesures qui seront appliquées jusqu’à la fin de l’année. L’administration a confirmé que l’accès aux deux écoles leur serait garanti jusqu’à la fin de l’année afin qu’ils puissent plus aisément accéder aux applicatifs et ne pas se retrouver trop isolés.
Le prochain Conseil de Promotion se déroulera début mars. Solidaires Finances Publiques continuera de défendre les conditions de scolarité des stagiaires. Nous vous invitons à nous contacter pour toute question.