La loi de finances de l’année 2018 prévoyait 1 600 suppressions d’emplois à la DGFiP. Ce chiffre était déjà trop élevé : depuis 2002 en effet, les suppressions d’emplois, et les restructurations qui les accompagnent, se sont succédées, dégradant de plus en plus fortement au fil des années le service public et les conditions de travail des agent.es.
Le syndicat Solidaires Finances Publiques s'est adressé aux principales têtes de listes aux élections européennes.
Pour la 5ème fois cette année, les agent.es des Finances publiques étaient appelé.es à faire grève ce jeudi 9 mai dans le cadre de la journée intersyndicale « Fonction publique ».
Cette journée intervenait après plusieurs journées de mobilisation nationales, et de nombreuses au plan local, tournées vers la défense des missions et des agent.es des Finances publiques et contre le projet de réforme de la Fonction publique.
Le projet de loi du gouvernement est particulièrement néfaste tant pour les fonctionnaires que pour les usagers. En organisant la déréglementation (via notamment la suppression de nombreuses instances), en voulant recruter des contractuel.les en lieu et place d’emplois statutaires, en imposant des dispositifs de rupture conventionnelle et de mobilité forcée, le gouvernement veut imposer une réforme brutale. Celle-ci ne bénéficiera pas aux salariés du privé ni à la population.
Les agent.es de la Direction Générale des Finances Publiques se sont une nouvelle fois mobilisé.es ce 9 mai dans le cadre de la journée intersyndicale de la Fonction Publique avec une participation des plus élevées de la Fonction Publique d’État.
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