La question du pouvoir d’achat ou plutôt du reste à vivre est un sujet prégnant dans notre pays. L’inflation, l’augmentation des prix de l’énergie mettent nos fins de mois à rude épreuve. Vivre dignement aujourd’hui est une épreuve de force du quotidien pour nombre d’entre nous : salariés du privé et du public. Depuis des mois, les personnels et les organisations syndicales portent ce sujet dans tous les lieux et les instances décisionnelles.
Le gouvernement, en accord avec le MEDEF, a décidé d’accélérer le rythme d’une nouvelle réforme des retraites. Il ne fait aucun doute qu’Emmanuel Macron voudra imposer un recul de l’âge du départ à la retraite à 65 ans, y compris en passant en force par le 49.3. Leur motivation : faire payer les travailleuses et les travailleurs et augmenter les profits des capitalistes.
Lundi 26 septembre, Bruno Le Maire et Gabriel Attal ont présenté au conseil des Ministres puis à la presse le projet de Loi de Finances (PLF) pour 2023 et le projet de loi de programmation pluriannuel des Finances Publiques 2023-2027. Cette présentation a fait l’objet d’une communication spécifique à l’intention des organisations syndicales au Ministère et à la DGFiP.
Pendant des années, l’État a fait les poches de ses agent.e.s en laissant se dégrader leur pouvoir d’achat. Les agentes et agents des services publics au service de l’intérêt général et de la collectivité, ont subi plus de 10 ans de gel, alors que le coût de la vie, lui, ne connaissait pas de « glaciation » ...