Expression Solidaires
Le 25 novembre, journée internationale pour l’élimination des violences contre les femmes, arrive cette année dans une actualité brûlante. Deux semaines après que le viol d’une enfant de 11 ans ait été requalifié “d’atteinte sexuelle” par le parquet, des centaines de milliers de femmes victimes de harcèlement et d’agressions sexuelles se mobilisent pour dénoncer publiquement leurs agresseurs, connus ou non, avec les hashtags #BalanceTonPorc et #MoiAussi. Le mouvement est mondial.
L’année dernière, les femmes avaient symboliquement arrêté de travailler le 7 novembre à 16h34 pour dénoncer les inégalités salariales.
La colère est là et c’est avec force qu’elle s’affiche sur les réseaux sociaux. La médiatisation des harcèlements sexuels d’un producteur aux Etats-Unis aura été le déclencheur d’un phénomène qu’on aurait voulu voir il y a si longtemps... car cela fait trop longtemps que les prédateurs lorgnent, touchent, abusent de nos corps, aidés par une tolérance sociale qui leur assure l’immunité.
Une mobilisation sans précédent a eu lieu ces derniers jours sur les réseaux sociaux contre l’une des formes du sexisme : le harcèlement sexuel. L’ampleur des témoignages démontre ce que nous savons depuis longtemps : plus le sexisme est quotidien et toléré, plus les prédateurs se sentent tout permis ! Et ils restent trop nombreux à considérer que le corps des femmes est leur objet, qu’un « non » à leurs « avances » signifie en fait un « oui », qu’elles n’avaient qu’à pas s’habiller comme ça... pour en rester à des exemples qu’on entend encore trop souvent !
L’ampleur des témoignages montre aussi que c’est le plus souvent l’omerta et l’impunité qui priment et cela doit enfin cesser !
Public / privé, des outils et articles utiles pour se mobiliser et répondre aux sollicitations des salarié-es sur ces questions sont disponibles sur le site de Solidaires : Lutte contre le sexisme, le harcèlement sexuel