[Communiqué de l'Union Syndicale Solidaires du 12/10/2023] Solidaires condamne avec force et la plus grande détermination les crimes de guerre du Hamas en Israël contre des civil·es désarmé·es, y compris des enfants, que rien ne peut justifier.
Le meurtre de Nahel, tué par un policier à bout portant le 27 juin 2023 à Nanterre, a mis de nouveau la lumière sur ce qui doit cesser : le racisme systémique, les violences policières, et les inégalités sociales que creuse la politique de Macron. Une politique néolibérale imposée par des méthodes autoritaires, des lois sécuritaires et une doctrine du maintien de l’ordre décriée jusque dans les plus grandes instances internationales. Une politique régressive qui fait le lit de l’extrême- droite et piétine toujours plus nos libertés publiques, notre modèle social, notre avenir face à l’effondrement écologique.
Déclaration de l’Union syndicale Solidaires réunie en Comité national le jeudi 4 mai 2023
La journée du 1er mai a été massive et historique. Avec 2,3 millions de manifestants et manifestantes, c’est un véritable raz-de-marée populaire qui a déferlé. Il s’agit de la plus importante manifestation du 1er mai depuis l’entre-deux tours de 2002 et la mobilisation de masse contre l’extrême-droite.
La commission mixte paritaire a trouvé début novembre un accord satisfaitant le Parlement et le gouvernement. Mais certainement pas les premiers concerné-es, les chômeurs et chômeuses à qui le représentation nationale vient une nouvelle fois de raboter les droits en imposant le principe de « contracyclicité » qui fait dépendre la durée de versement des allocations de l’état du marché du travail. En clair, plus il y a d’emplois disponibles, moins le montant des allocations sera élevé. Bonjour la précarité de revenus censée inciter à retrouver un emploi…. Cette disposition qui a créé de graves inégalités outre-atlantique a bien évidemment tout de suite trouvé preneur : le ministre du plein emploi, O. Dussopt qui a déjà annoncé qu’à compter du 1er février 2023 les nouveaux chômeurs seraient indemnisé-es moins longtemps que leurs ainé-es. Y’a décidément pas de petites économies !