Tout augmente depuis des semaines sauf les salaires, voilà ce que disent les salarié-es dans tous les secteurs d’activité, dans le public comme dans le privé.
Les retraité-es dénoncent également le gel de leurs pensions de retraite et prévoient une nouvelle manifestation nationale le 2 décembre prochain à Paris. Les demandeur-ses d’emploi, dont plus d’un-e sur deux n’est pas indemnisé-e, vont subir de nouveaux reculs conséquents de leurs prestations. Les jeunes continuent d’être relégués à des jobs précaires quand ils ont la chance d’en trouver un, mal payés, et beaucoup vivent en dessous du seuil de pauvreté et dépendent de l’aide familiale ou des dispositifs de distribution de produits de première nécessité. Et ce n’est pas le contrat d’engagement jeune au rabais qui va résoudre leur situation.
Le sondage annuel du Secours Populaire Français constate une hausse de la précarité et la baisse des revenus du monde du travail en 2020. Il comptabilise que 8 personnes sur 10 renoncent à s’acheter des vêtements, à profiter des loisirs pour payer logement et énergie…
Et face à la flambée des prix de l’énergie et des carburants, le gouvernement octroie une prime inflation de 8,30 euros par mois !
Les organisations syndicales CGT - FO - FSU - Solidaires - FIDL - MNL - UNEF - UNL réunies le 30 août appellent à la mobilisation de l’ensemble des travailleur-ses du secteur privé et public, et la jeunesse, le mardi 5 octobre 2021.
Le 18 janvier 2020, dans un monde frappé de stupeur et d’immobilisme par la pandémie, 8 organisations nationales, syndicales et associatives, publiaient une tribune intitulée « Plus jamais ça » pour appeler à la reconstruction d’un monde de justice sociale et environnementale.
Ce mardi 6 juillet, Macron a convié les 8 organisations syndicales dites « représentatives » de salarié·es et d’employeurs à une conférence sociale censée débattre des “grands défis du moment”. Avec sur la table la discussion sur le retour d’une réforme des retraites saupoudré d’autres projets socialement tout aussi inacceptables comme la réforme gouvernementale de l’assurance chômage. N’étant pas conviée, l’Union syndicale Solidaires n’aura donc pas la possibilité de lui rappeler de vive voix les revendications qu’il est plus que temps de mettre en place pour répondre aux catastrophes que ses politiques antisociales ont provoquées et enfin sortir d’un système socialement, écologiquement mortifère.