Depuis des années, la Direction générale des Finances Publiques est la cible des politiques d'austérité. Ces choix ont conduit à la baisse continuelle des moyens à la fois budgétaires et humains (25 000 suppressions de postes en 10 ans) et l'augmentation des charges de travail (dont la mise en œuvre du prélèvement à la source). Elles entraînent une dégradation continuelle de la qualité des missions et des conditions de travail.
Lors de la 7ème semaine de notre campagne « Justice fiscale et sociale, pour toutes et tous », notre organisation a publié les articles suivants :
Mercredi 20 février le Tribunal de Grande Instance de Paris a condamné la banque suisse UBS a une amende record de 3,7 milliards d'euros et 800 000 € de dommages et intérêts à verser à l’État français, et sa filiale française à une amende de 15 millions d'euros, pour complicité.
Les deux pistes mises au débat par le gouvernement, baisser les droits de donation et instaurer un impôt sur le revenu dit universel (payé par tout le monde), confirment au fond son orientation. Celle-ci s’est déjà traduite par une baisse de la fiscalité du capital avec la baisse de l’impôt sur les sociétés (qui permettra aux plus grandes de distribuer davantage de dividendes), la mise en place d’un prélèvement forfaitaire unique (qui se traduira par une baisse de l’imposition des revenus financiers et des plus-values financières) et par la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (qui consiste à ne plus imposer les titres financiers notamment). Ces mesures nourrissent la dynamique des inégalités et affaiblissent le consentement à l’impôt.