Dans une interview publiée sur le site « Acteurs publics » le 21 février, Émilie Chalas, députée de la majorité présidentielle et future rapporteure du projet de réforme de la fonction publique, s’est « lâchée ». Ses propos mêlent dogme idéologique et cynisme teinté de provocation.
Ce point hebdomadaire, le n° 6, de notre campagne « justice fiscale et sociale pour toutes et tous » revient sur nos dernières publications.
Emmanuel Macron et son gouvernement veulent manifestement en finir avec la fonction publique et les droits des fonctionnaires. Après des années de travail de sape durant lesquelles on a entendu tout et n’importe quoi, ils estiment que le « terrain est prêt ».
Le projet de loi visant la réforme de la fonction publique, et les nombreux projets de restructurations de nombreuses administrations (au premier rang desquelles la Direction générale des finances publiques) visent à introduire une « flexi-insécurité » pour un service public « low cost ». Personne ne bénéficiera de cet alignement vers le bas.
Depuis le milieu du mois de janvier, à l’appel de l’intersyndicale DGFiP (Solidaires, CGT, FO, CFDT, CFTC), de nombreuses mobilisations des agent.es des finances publiques ont eu lieu sur l’ensemble du territoire métropolitain et d’outre mer.