Le 1er CSA de réseau s'est tenu aprés des mois de neutralisation du dialogue social et avec toujours une moblisation contre la reforme des retraites brutale et injuste.
Après des propos liminaires communs en ouverture de cette instance, Solidaires Finances Publiques met en demeure la DGFiP de répondre aux revendications et attentes des personnels.
Objet : dialogue social :demande de neutralisation de la semaine du 6 au 10 mars
A Paris, le 28 février 2023
Monsieur le Directeur général,
Un mouvement social unitaire d’ampleur contre le projet de réforme des retraites se déroule actuellement.
Les organisations syndicales représentatives de la DGFiP sont pleinement inscrites dans ce mouvement contre une réforme régressive, injuste, injustifiée et injustifiable.
Nos organisations Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques, FO DGFiP et l’alliance CFDT/CFTC Finances Publiques appellent, dans la continuité des actions déjà engagées, l’ensemble des personnels à se mobiliser dès le 7 mars 2023.
Dans le cadre de cette mobilisation spécifique et historique quant à son unité, son ampleur et son écho, nos organisations syndicales ont décidé la neutralisation de la période allant du 6 au 10 mars 2023 et la suspension de notre participation aux instances de dialogue social sur cette période.
Nos organisations syndicales ne seront donc pas présentes à la convocation du 6 mars pour le 1er CSAR de la mandature.
Alors que le recrutement de fonctionnaires apparaît plus que jamais nécessaire, ce d’autant plus pour assurer le financement des retraites, nous vous demandons par ailleurs de procéder à l’appel intégral des listes complémentaires pour l’ensemble des concours.
Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Directeur général, l'expression de nos salutations distinguées.
Les secrétaires généraux
Anne GUYOT WELKE Solidaires Finances Publiques |
Fanny DE COSTER CGT Finances Publiques |
Olivier BRUNELLE FO DGFiP |
Christophe BONHOMME L’HERITIER Alliance CFDT/CFTC Finances Publiques |
Monsieur le Président,
Il n’est pas dans les habitudes de Solidaires Finances Publiques de venir au dernier CTR de l’année dont le principal sujet concerne les suppressions d’emplois, car pour nous aucune suppression d’emploi n’est légitime. Mais nous ne pouvions, cette année, ne pas venir porter à votre connaissance et à celles des personnels, à travers cette déclaration, certaines réalités! Nous pourrions intituler cette déclaration « rétrospective et prospectives » et y mettre beaucoup d’espoirs ou a minima une relative confiance dans la construction d’un avenir partagé pour la DGFiP... Force est de constater que le cadeau que vous nous avez concocté avant cette trêve de fin d’année est loin d’être « fairplay ». En effet, alors que nous avions demandé le report des points essentiels pour un dialogue social constructif, vous avez décidé de maintenir l’essentiel de votre ordre du jour et ainsi, volontairement, mixer le sujet clivant des suppressions d’emplois, avec d’autres sujets nécessitant pour le coup un véritable dialogue. Nous ne pouvons donc cautionner votre approche qui de fait, démontre une conception duale du dialogue social.
Les responsables politiques et administratifs, depuis l’annonce du projet de finances 2023, se sont félicités du « peu » de suppressions d’emplois pour notre administration. Or, à l’examen des documents du CTR concernant la répartition et la déclinaison de ces 850 nouvelles suppressions d’emplois, nous constatons que la réalité est tout autre. Entre gains de productivité, redéploiements, et transferts d’emplois c’est bien la poursuite de la réduction de la dépense publique qui est à l’œuvre.