La journée de grève Fonction Publique du 10 octobre a réuni des milliers de manifestants à travers le pays, avec des taux de grève particulièrement élevés, notamment dans les ministères économiques et financiers (27,35 %). Les agent-e-s de la DGFiP se sont illustré avec un taux de grévistes proche des 33 %. Au-delà de ce chiffre, 1 agent sur deux n’était pas au travail aujourd’hui. C'est donc un véritable ras-le-bol qui s'est exprimé le 10 octobre.
La DGFiP supportera en 2018 l'ensemble des suppressions d'emplois de la Fonction Publique d’État, soit 1 600.
Depuis sa création, la DGFiP aura ainsi perdu plus de 20 000 emplois, près de 37 000 depuis 2002.
Dans n'importe quelle institution ou entreprise de la taille de la DGFiP, cela s'appelle un plan social.
Depuis ce matin, 10h25 heure locale, une vingtaine de nos militants occupent pacifiquement et sans entraver le travail ni la réception, le centre des finances publiques de Champ Fleuri à St Denis. Ils sont déterminés à rester sur place y compris la nuit prochaine, pour faire valoir leurs revendications.
Les tentes sont d'ores-et-déjà déployées !
Le 18 septembre, le ministre Gérald Darmanin, a déclaré que les mesures fiscales du gouvernement permettront de procurer aux Français qui travaillent l’équivalent d’un 13e mois à échéance 2022. Une annonce aussi peu crédible ne lui suffisant pas, il a ajouté : « les fonctionnaires n’ont pas de raison d’être inquiets... Il faut préciser que les agents publics connaîtront cette année une augmentation de leur rémunération proche de 4% : ce n'est pas toujours le cas chez les salariés du privé » (entretien au Monde repris par de nombreux média). Solidaires Finances Publiques opère la désintox nécessaire face à cette scandaleuse déclaration.
Page 283 sur 292