Le pays traverse une nouvelle colère sociale. Aujourd’hui c’est le monde agricole qui exprime sa colère, dont une large partie de sa population ne peut plus vivre de son travail.
Solidaires Finances Publiques entend et comprend une partie des revendications de ces travailleurs et travailleuses de la Terre, entre autres celles d’une meilleure répartition des richesses, de pouvoir vivre dignement de son travail.
Ces souffrances transformées en colère se dirigent comme souvent vers les symboles de l’État : préfectures mais aussi les Centres des Finances Publiques.
Si Solidaires Finances Publiques entend les raisons de cette colère, ces dégradations visant entre autres des services publics, dont ceux de la Direction Générale des Finances Publiques, ne sont pas acceptables. À ce titre, la protection des personnels doit être une priorité et les personnels concernés doivent être positionnés en autorisations d’absence.
Solidaires Finances Publiques dénonce régulièrement le manque d’attractivité concernant les métiers de la sphère informatique de la DGFiP, notamment au niveau de la rémunération proposée par l’administration par rapport au secteur privé. A cela, il faut ajouter un niveau de recrutement insuffisant dans les différents concours informatiques qui ne permet pas de combler l’ensemble des postes vacants dans les DISI.
Dans un contexte d'expressions de la colère du monde agricole Solidaires Finances Publiques relaie le communiqué de la Confédération Paysanne. A rebours des prises de postion de la FNSEA le communiqué vient dénoncer les politiques utralibérales notamment symbolisées par la multiplication d'accords de libre-échange. Le communiqué dénonce en parallèle les mirages de suppression de toutes normes, d'un revenu complémentaire issu de la production d'énergies et les récupérations politiques des partis d'extrême droite surfant sur les difficultés du monde agricole pour promouvoir "un repli nationaliste, antihumaniste et excluant"
Emmanuel Macron a confirmé lors de sa conférence de presse du 16 janvier un projet de loi visant à instaurer une part de rémunération au mérite pour les agent·es publics. Cette mesure constituerait une attaque frontale contre les agent·es mais aussi contre l’idée même de services publics. Situation d'iniquité, injonctions hiérarchiques, concurrences entre agent·es... la rémunération au mérite doit être rejetée dans sa globalité.
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