Monsieur le Président,
Il n’est pas dans les habitudes de Solidaires Finances Publiques de venir au dernier CTR de l’année dont le principal sujet concerne les suppressions d’emplois, car pour nous aucune suppression d’emploi n’est légitime. Mais nous ne pouvions, cette année, ne pas venir porter à votre connaissance et à celles des personnels, à travers cette déclaration, certaines réalités! Nous pourrions intituler cette déclaration « rétrospective et prospectives » et y mettre beaucoup d’espoirs ou a minima une relative confiance dans la construction d’un avenir partagé pour la DGFiP... Force est de constater que le cadeau que vous nous avez concocté avant cette trêve de fin d’année est loin d’être « fairplay ». En effet, alors que nous avions demandé le report des points essentiels pour un dialogue social constructif, vous avez décidé de maintenir l’essentiel de votre ordre du jour et ainsi, volontairement, mixer le sujet clivant des suppressions d’emplois, avec d’autres sujets nécessitant pour le coup un véritable dialogue. Nous ne pouvons donc cautionner votre approche qui de fait, démontre une conception duale du dialogue social.
Cet article a pour but de vous éclairer sur les conséquences qu'aura la décision de l'administration de reporter à nouveau la mise en place de MOUV' RH.
Les responsables politiques et administratifs, depuis l’annonce du projet de finances 2023, se sont félicités du « peu » de suppressions d’emplois pour notre administration. Or, à l’examen des documents du CTR concernant la répartition et la déclinaison de ces 850 nouvelles suppressions d’emplois, nous constatons que la réalité est tout autre. Entre gains de productivité, redéploiements, et transferts d’emplois c’est bien la poursuite de la réduction de la dépense publique qui est à l’œuvre.
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