La baisse continuelle des moyens humains et budgétaires met non seulement en danger la Direction Générale des Finances Publiques dans l’exercice de ses missions, mais surtout l'ensemble des personnels du fait de la dégradation des conditions de travail qu'elle génère.
La rentrée aura été particulièrement chargée pour Solidaires Finances Publiques sur le front des expressions publiques et médiatiques. Après plusieurs interrogations sur d'éventuels bugs dans les avis d'imposition en août, les valses hésitations gouvernementales et présidentielles sur le prélèvement à la source ont permis à notre syndicat d'être très largement présent dans le débat public.
Solidaires Finances Publiques avait décidé de relayer à la DGFiP l’appel à la grève interprofessionnelle du 9 octobre. Cette journée était placée sous le signe de la contestation et du refus des politiques fiscales, économiques et sociales du gouvernement.
La DGFiP n'a pas daigné réaliser un recensement exhaustif des grévistes. Elle a procédé à un "recensement allégé" mais ne s'est pas engagée à une retenue allégée pour fait de grève.
Aucun chiffre ne nous a été communiqué officiellement. C'est par le Secrétariat Général des ministères économiques et financiers que nous avons obtenu le taux de grévistes.