L’accord de la protection sociale complémentaire en santé au ministère n’est pas encore signé, mais les choses évoluent dans le bon sens : une meilleure couverture pour tous, des restes à charge moins élevés.
Difficile pour autant de rendre totalement compte de l’avancement des négociations pour deux raisons :
En attendant les annonces sur la 1ère partie des négociations prévues le 18 mars, un cycle très technique de négociations s’est ouvert aux Finances pour définir le régime de Protection Sociale Complémentaire (PSC) qui remplacera l’existant à compter de juin 2025.
Le groupe de travail de la formation spécialisée ministérielle du 18 octobre 2023 a concerné l’examen des rapports annuels de 4 « pans » fondamentaux des politiques ministérielles : les Inspecteurs·trices Santé Sécurité au travail (ISST), la médecine de prévention, le service social, et le pôle ergonomie.
Mais nous ne saurions commencer cette expression sans saluer l’action de ces acteurs des politiques ministérielles. Ce sont elles et eux qui les font vivre et qui les rendent concrètes dans le quotidien des agent·es. Certes la baguette magique ne fait pas partie de leur dotation pour changer une réalité parfois difficile et ces réseaux ne disposent pas non plus de moyens infinis. Cependant, par leur action, ils et elles démontrent tous les jours à quel point ces sujets forment un identifiant fort du ministère.
Le 15 novembre dernier, le ministère a tenu un groupe de travail dédié aux espaces de travail et à la qualité de vie au travail (QVT). Du côté des fédérations représentant les personnels, tout le monde se demandait un peu quel était l’arrière-fond de la démarche. Le ministère a tenté de nous tranquiliser, en indiquant qu’il ne s’agissait que d’un premier échange, visant aussi à préciser le rôle des acteurs. Bref, que nous ne sommes pas là dans la négociation de mesures déjà prises. Mais la suite des travaux a rapidement démontré qu’il y avait bien, comme on pouvait s’y attendre, quelques pistes un peu plus précises qu’annoncées au départ. Nous voyons bien, notamment depuis la montée en puissance du télétravail, que cela cogite autour du dossier de l’immobilier administratif, avec l’envie d’économies budgétaires en arrière-plan.