Le 12 mars Emmanuel Macron s’est adressé aux hauts fonctionnaires. Un discours révélateur de sa volonté de détruire la Fonction Publique en intimant le devoir d’accélérer et d’exécuter les réformes pour obtenir des résultats.
Le samedi 24 février dernier, Attac a organisé une action symbolique pour dénoncer l'injustice fiscale, en déployant sur le futur hôtel LVMH une banderole Tax the rich. Cette action, à laquelle a participé Solidaires Finances Publiques, avait pour but de dénoncer l’inégalité toujours croissante entre les super-riches et la majorité de la population, et de réclamer une fiscalité qui redistribue réellement les richesses.
Après avoir annoncé 12 milliards d’économie pour 2025, le 1er ministre confirme 10 milliards en 2024 dont 700 millions de réduction de dépenses de personnels pour l’ensemble des ministères. Cette austérité, dont le gouvernement n’ose dire le mot, résulte d’un taux de croissance beaucoup plus faible qu’attendu par le ministre Bruno Le Maire : moins de 1 % au lieu du 1,4 % espéré pour élaborer la loi de finances. A croire qu’il n’aurait pas perçu le problème de pouvoir d’achat rencontré dans ce pays et son impact négatif sur la consommation…
Dans un contexte d'expressions de la colère du monde agricole Solidaires Finances Publiques relaie le communiqué de la Confédération Paysanne. A rebours des prises de postion de la FNSEA le communiqué vient dénoncer les politiques utralibérales notamment symbolisées par la multiplication d'accords de libre-échange. Le communiqué dénonce en parallèle les mirages de suppression de toutes normes, d'un revenu complémentaire issu de la production d'énergies et les récupérations politiques des partis d'extrême droite surfant sur les difficultés du monde agricole pour promouvoir "un repli nationaliste, antihumaniste et excluant"