Solidaires Finances, 1ère fédération des personnels au ministère de l’économie, des finances et de la relance, s’inquiète des évolutions reprises dans le projet de loi sur la confiance dans l’institution judiciaire. Des amendements quelque peu surprenants ont été adoptés et risquent de désespérer largement le vaillant petit peuple des magistrats et enquêteurs de tout poil, qui opèrent dans les matières financières et fiscales.
De nouvelles voix s’élèvent dans les forces politiques de droite et de gauche, chez les économistes pour une hausse des salaires. Ces voix affirment, enfin, qu’il serait légitime et nécessaire pour des raisons sociales et économiques d’augmenter les bas et moyens salaires.
Cette année était une première pour un certain nombre de contribuables professionnels, on leur vantait une simplification de leurs démarches administratives en fusionnant leur déclaration sociale et leur déclaration de revenus, le fameux « faites-le en une fois ou en clic ».
Dans sa communication, son affichage, la DGFiP se veut le fleuron de l’État numérique dans lequel le solutionnisme technologique est porté aux nues.
L’intelligence artificielle y prend une place de plus en plus prépondérante et l’ensemble des expérimentations et projets menés à la DGFiP sont conduits sous la plus grande opacité.
L’État et la DGFiP ne mettent pas les moyens pour conduire ces projets sans l’entremise de groupes privés. Au-delà de la question de la sécurisation des données partagées, quelle souveraineté numérique pour notre administration, pour l’État, lorsque des groupes comme Google sont sollicités pour participer à la conduite du projet « Foncier Innovant » ?