[Communiqué CGT Fonction Publique, FSU, Solidaires Fonction Publique du 17/09] L’actualité récente a montré combien la désespérance sociale créée par des années de politiques d’austérité produit des divisions dans le pays et nourrit le discours et la montée de l’extrême-droite. Les inégalités d’accès aux droits créées par l’éloignement des services publics, voire leur destruction dans certains cas, aggravent considérablement toutes les inégalités sociales, délaissant ainsi toute une partie de la population.
Même si nous ne savons pas ce que seront précisément les projets de lois de finances du budget de l’État et du financement de la sécurité sociale, les lettres de cadrage envoyées par les ministres démissionnaires en charge du budget et des comptes publics vont a priori dans le même sens que 2024, réajustés des annulations de crédits de 10 milliards en janvier 2024, puis des 10 milliards de juin 2024…
Nos organisations syndicales et de jeunesse appellent à manifester et à faire grève pour qu’enfin les urgences sociales, exprimées dans les mobilisations comme dans les urnes, soient entendues !
La rentrée 2024 est inédite. La crise démocratique et institutionnelle a franchi un nouveau cap avec la nomination de Michel Barnier, issu des rangs de LR comme premier ministre, piétinant ainsi les résultats des élections législatives. Sans surprise, cette nomination poursuivra la politique ultra-libérale menée depuis des décennies. Celle qui a été rejetée à la fois par le mouvement social de grande ampleur de 2023 contre la réforme des retraites et plus récemment dans les urnes.