À l’occasion des élections législatives, plusieurs informations, parfois approximatives, invoquent le devoir de réserve pour prétendre limiter la liberté d’expression ou de manifestation des fonctionnaires. Petits rappels sur l’état du droit qui garantit (encore) la liberté d’expression et de manifestation des agents publics.
Le Conseil syndical de Solidaires Finances Publiques, réuni le 12 juin 2024, réaffirme qu’aucune organisation syndicale ne peut rester indifférente à ce qui se passe depuis les élections européennes du 9 juin 2024, avec le Rassemblement National arrivé en tête de ce scrutin et la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le Président de la République.
[Communiqué commun Solidaires Finances Publiques-CGT Finances Publiques] Ce dimanche 9 juin 2024, l’extrême-droite s’est imposée comme 1ère force politique avec 40 % des suffrages exprimés et le président de la République a acté la dissolution de l’Assemblée nationale en faisant prendre un risque majeur pour notre démocratie.
Stanislas Guérini n’a de cesse de dénoncer le faible nombre de licenciements pour insuffisance professionnelle dans la Fonction Publique, regrettant une échelle de sanctions pas assez étendue pour sanctionner les fautes commises par les agent.es. Le ministre parle bien de renvoyer les fonctionnaires au gré des arbitraires hiérarchiques et des coupes budgétaires.