Après les réactions tant des personnels de la DGFiP que des élus locaux suscitées par les premières cartes départementales relatives à l’organisation des services territoriaux, les pouvoirs publics livrent les secondes versions. Elles sont censées persuader les élus, la population et les agents des finances publiques de la réalité d’une concertation qui n’existe que dans les déclarations des pouvoirs publics. La réalité est tout autre…
Depuis la présentation du projet de loi de finances pour l’année 2020, plusieurs voix s’élèvent pour s’étonner d’un changement de cap qui serait synonyme d’un ralentissement de l’ardeur « réformatrice » du gouvernement. S’il n’est guère étonnant que le Medef tienne ce discours en pleurant des larmes de crocodiles, plusieurs observateurs reprochent au gouvernement de ne pas supprimer assez de postes de fonctionnaires et de ne pas faire les fameuses « réformes structurelles », selon la formule éculée.
Le projet de loi de finances pour 2020 est connu. Il s’inscrit sans surprise dans la continuité des deux précédents.
Le Ministre de l’action et des comptes publics se félicite du rendement supplémentaire permis par le prélèvement à la source (PAS) qui, selon lui, s’élèverait à 2 milliards d’euros.