Les multiples affaires qui se succèdent depuis plusieurs années révèlent toutes l'ampleur de l'évitement de l'impôt, l'insuffisante capacité de l'action publique à la combattre (avec par exemple plus de 3000 suppressions de postes depuis 2010 dans les services de contrôle) et par conséquent l'absolue nécessité de renforcer la lutte contre l'évasion et la fraude fiscales.
En 2015, des centaines de citoyens ont réquisitionné des chaises dans des banques pour dénoncer leur rôle dans le système de l’évasion fiscale. 40 actions ont été menées, toutes en plein jour, de manière non-violente et à visage découvert.
Vendredi 9 et samedi 10 décembre, une vague d’actions touche la BNP Paribas pour dénoncer le système de l’évasion fiscale et appeler au financement de la transition écologique et sociale. Répondant à l’appel lancé par le collectif des Faucheurs de Chaises [1], des centaines de militants ont mené des actions non-violentes visant la BNP Paribas.
Si l'affaire des « Panama papers » a fort logiquement des répercussions mondiales, elle révèle en réalité ce que tous les observateurs attentifs savaient déjà :