La crise ne cesse de susciter des prévisions de plus en plus catastrophiques : en France, comme dans la plupart des pays, la récession s’installe, les recettes fiscales s’effondrent, les plans d’aides de succèdent et le chômage, partiel et réel, augmente dans des proportions vertigineuses. Au-delà des mesures d’urgence, le débat sur le « monde d’après » fait rage. Qui paiera la dette de la crise ? Telle est la principale question posée.
Le débat sur le « monde d’après » est engagé. Si chacun s’accorde à dire que la crise sera profonde, durable, probablement plus violente que celle de 1929 et qu’il faudra des mesures fortes pour faire face aux enjeux, les orientations proposées diffèrent largement.
C’est donc une crise sans précédent qui s’ouvre en France et dans de très nombreux pays. Provoquée par une crise sanitaire, elle se traduit par une explosion du chômage (le chômage partiel touche près de 11 millions de salarié.es fin avril), des pans entiers de l’activité économique à l’arrêt, et une mobilisation de nombreux services publics. Les prévisions économiques n’ont cessé de se dégrader, elles montrent toutes une très forte récession et une crise profonde et durable. Avec des incidences dévastatrices.
Tribune de la Plateforme Paradis fiscaux et judiciaires signée par Solidaires Finances Publiques, CCFD-Terre Solidaire, Sherpa, l’OCTFI, le Syndicat de la Magistrature, Oxfam France, le Réseau Foi & Justice Afrique Europe, la CGT, Attac France et Anticor.