[Communiqué CGT Fonction Publique, FSU, Solidaires Fonction Publique du 17/09] L’actualité récente a montré combien la désespérance sociale créée par des années de politiques d’austérité produit des divisions dans le pays et nourrit le discours et la montée de l’extrême-droite. Les inégalités d’accès aux droits créées par l’éloignement des services publics, voire leur destruction dans certains cas, aggravent considérablement toutes les inégalités sociales, délaissant ainsi toute une partie de la population.
Dans le cadre de la préparation du Projet de Loi de Finances 2025, le premier ministre démissionnaire Gabriel Attal a transmis début septembre aux commissions des finances de l’assemblée nationale et du sénat, une série de pistes d’économie budgétaire. Parmi les préconisations de l'Inspection générale des Finances et de l’Inspection Générale des Affaires Sociales, il est envisagé, une fois de plus, de faire des économies aux dépens de la santé des agent·es de la fonction publique en s’attaquant aux dispositifs qui organisent leurs arrêts de travail.
Sur les services publics comme sur de nombreux autres sujets, le Rassemblement National tente de convaincre que son programme est au service du peuple. Que personne ne s’y trompe. Le Rassemblement National est l’ennemi des travailleuses et travailleurs et de la population. Le RN est l’ennemi des services publics. La preuve par l’exemple.
Stanislas Guérini n’a de cesse de dénoncer le faible nombre de licenciements pour insuffisance professionnelle dans la Fonction Publique, regrettant une échelle de sanctions pas assez étendue pour sanctionner les fautes commises par les agent.es. Le ministre parle bien de renvoyer les fonctionnaires au gré des arbitraires hiérarchiques et des coupes budgétaires.